BUBANZA, 29 sept (ABP) – Certains des éleveurs de la commune Gihanga (nord-ouest du Burundi) disent qu’ils auront du mal à mettre en exécution la loi sur la stabulation permanente et le paddocking, prévus depuis le 4 octobre 2021, a-t-on appris sur place.
Des éleveurs de la commune Gihanga, contactés par l’ABP, ont indiqué qu’ils vivent avec leurs cheptels dans de petites parcelles, tandis que, ont-ils poursuivi, le gros de leurs propriétés foncières sont des champs rizicoles. Ils ont dit qu’ils accusent une insuffisance d’espace où ériger des paddocks et faire paître leurs troupeaux.
Le représentant des éleveurs de la commune Gihanga, Jean Baptiste Hatungimana, contacté aussi, a demandé au ministère ayant l’environnement dans ses attributions de leur octroyer l’espace qui sera destinée à l’élevage, et a proposé des terres domaniales se trouvant sur la colline Gihungwe et du côté de la réserve naturelle de Rukoko. Selon ce représentant des éleveurs, le gros des revenus des ménages de cette commune proviennent surtout de l’élevage des bovins. Mais également certains des produits que FOMI utilise pour fabriquer des engrais chimiques est le fumier organique, a-t-il ajouté.
Le directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Emmanuel Ndikubaganwa, a appelé les éleveurs de la province Bubanza à se préparer déjà pour la mise en œuvre de cette loi, en construisant des paddocks et autres. A noter que ce représentant des éleveurs a fait savoir que la seule commune de Gihanga abrite environ 42.000 vaches, sur les collines Gihungwe, Gihanga, Rumotomoto et Buringa. Et il est à signaler que les animaux concernés par la stabulation permanente et le paddocking sont les bovins, les caprins, les ovins, les porcins et animaux de la basse-cour