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La promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, l’une des priorités du PACEJ

ByAdministrateur

Nov 2, 2021

          BUJUMBURA, 27 oct (ABP) – Le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, François Havyarimana, a souligné, dans son exposé des motifs pour l’approbation et la ratification par la République du Burundi de l’Accord de don pour le financement du PACEJ accordé au Burundi par l’Association internationale de développement (IDA), que le Projet d’appui à l’amélioration des compétences et de l’employabilité des femmes et des jeunes (PACEJ) vise à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes.

Le ministre Havyarimana qui s’exprimait mardi le 26 octobre 2021, à l’hémicycle de Kigobe, devant les membres de la chambre basse du parlement, a fait savoir que parmi les priorités du PACEJ, figurent également l’amélioration du développement des compétences orientées vers le marché du travail et le renforcement des systèmes de données pour le développement des compétences axées sur le marché, la gestion des projets, le suivi-évaluation et l’intervention d’urgence contingente, a constaté l’ABP sur place.

                                                                                                   Vue partielle des députés à l’hémicycle de Kigobe

Selon toujours le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, ce projet vise la restructuration et la mise à niveau d’établissements de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers dans les secteurs porteurs de croissance et d’emplois, et la mise en place de dispositifs d’apprentissage, d’insertion des jeunes en s’appuyant sur l’accompagnement et l’orientation professionnelle, les stages en entreprises et l’entrepreneuriat.

D’une manière spécifique, le ministre Havyarimana a précisé que le projet développera les cadres institutionnels et techniques pour des parcours de formations diversifiés alignés sur la demande de compétences attendues sur le marché du travail.

Ce projet mettra en place des mécanismes pour favoriser la coordination entre les ministères concernés et la coopération avec les organisations professionnelles du secteur privé, et facilitera l’information entre les jeunes, les centres de formation et les entreprises, sans oublier de contribuer à la création d’emploi pour les femmes et les jeunes, en mettant un accent particulier sur les compétences numériques.

Etant donné que le projet bénéficiera également aux réfugiés étrangers vivant au Burundi alors qu’ils bénéficient déjà de la prise en charge et des appuis du HCR, les élus du peuple ont estimé que les réfugiés auront beaucoup plus d’avantage par rapport aux nationaux. Par ailleurs, ils ont proposé que les réfugiés soient accordés un pourcentage minime par rapport à celui des nationaux.

Le ministre ayant l’Education nationale dans ses attributions a souligné que la prise en compte des réfugiés est conforme aux engagements pris par le gouvernement en référence à la convention de 1951 sur les réfugiés. De plus, a-t-il ajouté, la prise en compte de cette catégorie est aussi une condition d’admissibilité du projet aux fonds de la fenêtre des réfugiés qui s’élève à hauteur de 20 millions de dollars américains.

Il a par ailleurs fait remarquer que les réfugiés n’auront aucun avantage supérieur à celui des nationaux car, a-t-il expliqué, les jeunes réfugiés bénéficieront des formations/apprentissage dans les centres d’enseignement des métiers se trouvant dans le voisinage immédiat des camps des réfugiés.

Les réfugiés participeront aux formations en entrepreneuriat et à l’élaboration des plans d’affaires compétitifs pour recevoir des appuis de mise en œuvre de leurs projets au même titre et dans les mêmes conditions que les nationaux. « Les effets induits des projets des réfugiés tels que les productions, les impôts, la création d’emplois et bien d’autres, profiteront directement au Burundi, le pays d’accueil », a fait savoir le ministre Havyarimana.

Signalons que ce projet, qui sera réalisable à travers tout le pays à hauteur de 80 millions de dollars américains, durera cinq ans et sera mis en vigueur au mois de novembre 2021 pour être clôturé le 30 octobre 2026.