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L’AFEPABU vise la promotion des droits de l’homme

ByAdministrateur

Nov 2, 2021

BUJIMBUARA, 27 oct (ABP) – L’Association des femmes parlementaires du Burundi (AFEPABU), en collaboration avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, a organisé mardi le 26 octobre, pour sa deuxième journée, un séminaire de formation sous le thème : « Le parlement et les droits de l’homme » pour voir ensemble la part de la femme parlementaire dans la promotion des droits de l’homme.

Dans son allocution d’ouverture, la première vice-présidente du Sénat, Mme Denise Ndadaye, a salué le gouvernement du Burundi pour son initiative d’intégrer différents instruments juridiques internationaux ratifiés par le Burundi en rapport avec la protection des droits de l’homme.

« Le Burundi a déjà réalisé beaucoup de choses pour la protection des droits de la personne humaine et l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme », a-t-elle souligné.

La présidente de l’AFEPABU, Mme Patricie Nduwimana a, quant à elle, indiqué que les femmes n’ont pas atteint une avancée significative en matière des droits de l’homme même si, a-t-elle dit, il s’observe une certaine amélioration, d’où le choix du thème dudit atelier. Elle a fait savoir que l’objet de ce séminaire est d’inviter les femmes parlementaires d’être des pionniers en matière des droits de l’homme, rappelant qu’elles sont appelées à rapprocher les femmes rurales de leur circonscription pour leur montrer le chemin.

Dans son exposé, Mme Madeleine Katabarumwe, experte en droits de l’homme, a partagé le même avis que la présidente de l’AFEPABU, soulignant qu’il s’observe un progrès en ce qui concerne les droits de l’homme. Cependant, a-t-elle précisé, les femmes élues doivent encourager les autres femmes à surmonter leur complexe pour défendre leur droit.

Mme Katabarumwe a rappelé qu’il y a des institutions nationales de défense des droits de l’homme, entre autres, l’institution de l’ombudsman, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) dont la mission est de promouvoir et défendre les droits de l’homme. Elle a, en outre, parlé du ministère des Droits de la personne humaine et du Genre, les cours et tribunaux qui interviennent en cas de violation des droits de l’homme pour sanctionner les auteurs et statuer sur les réparations des victimes. Mme Katabarumwe a, en plus, mentionné la société civile comme institution nationale qui contribue dans la diffusion de l’information relative aux droits de l’homme et dans la rédaction des rapports périodiques.