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Lancement officiel des activités du forum national sur le développement du Burundi 1ère édition par le président de la République du Burundi

ByAdministrateur

Nov 19, 2021

BUJUMBURA, 18 nov (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye a procédé jeudi le 18 novembre 2021 au palais des congrès de Kigobe, au lancement officiel des activités du forum national sur le développement du Burundi organisé par la présidence de la République du Burundi sous le thème : »Faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040. »

Ce forum a vu la participation du président de l’assemblée nationale, du premier ministre, du président de la cour suprême, des membres du gouvernement, des membres du corps diplomatique et consulaire accrédités à Bujumbura, des représentants des partenaires techniques et financiers, des parlementaires, et autres.

                                               Vue partielle des membres du corps diplomatique et consulaire accrédités à Bujumbura qui ont participé au forum

Dans son allocution d’ouverture, le chef de l’Etat a fait savoir que cette première édition du forum nationale sur le développement du Burundi cadre bien avec les ambitions du gouvernement qui visent à faire sortir progressivement le peuple burundais de la pauvreté et d’accroître la compétitivité de l’économie burundaise.

Selon le président Ndayishimiye, cette rencontre est d’une importance capitale pour le Burundi expliquant qu’elle constitue un cadre privilégié d’échange et de dialogue entre les intellectuels burundais vivant au pays qu’à l’étranger désireux de contribuer sur les questions du développement durable et inclusif du pays. C’est une occasion aussi de passer en revue sur les politiques spécifiques dans différents secteurs, en faire une analyse critique quant à leur mise en œuvre et arrêter des recommandations et pistes de plans d’actions sur lesquelles les groupes thématiques qui vont être mis en place à l’issue de ce forum vont travailler.

Selon toujours le président de la République du Burundi, les ressources nécessaires pour le développement du Burundi sont disponibles par la grâce de Dieu. Il a cité un sol et un sous-sol riches, la position géographique du pays, des burundais doués d’intelligence et autres et qu’il n’y a pas de raison que le Burundi soit classé parmi les pays pauvres. Il a aussi ajouté que le gouvernement du Burundi « responsable et laborieux » est fermement engagé dans son combat de lutte contre la pauvreté, en vue d’accélérer la croissance économique de façon soutenue, durable et inclusive pour atteindre le niveau d’un pays émergent à revenus intermédiaires.

Le numéro un burundais a précisé que pour arriver à ce développement, des efforts particuliers et une autre manière de travailler avec la participation de tous les citoyens sont nécessaires. Il a aussi ajouté que la conjugaison et la coordination des forces de tous les acteurs de la vie socio-économique permettront de garantir l’accès de tous les citoyens aux ressources du pays et de les rentabiliser pour l’intérêt de tous.

Selon toujours le chef de l’Etat, pour se lancer dans le développement, on doit d’abord avoir une compréhension commune des causes du sous-développement au Burundi qui doivent être fouillées dans l’histoire du Burundi et aussi dans la vie socioculturelle des Burundais. Pour atteindre le développement du pays, il faut aussi un peuple déterminé, une cohésion sociale ainsi qu’un gouvernement responsable qui non seulement gère la chose publique en bon père de famille, mais également qui est à même capable d’assurer la direction des activités économiques du pays, a-t-il martelé.

Il a signalé certains défis liés à l’instabilité du cadre macro-économique, mais a indiqué que les opportunités d’affaires ne manquent pas au Burundi surtout dans les secteurs stratégiques dont l’exploitation industrielle des mines, les infrastructures agro-industrie, l’écotourisme, l’éducation professionnelle, les logements sociaux, la logistique, les soins de santé, l’énergie et les TIC. Il a saisi cette occasion pour inviter les Burundais à investir dans leur pays et s’il leur arrive d’investir à l’étranger, de le faire dans l’intérêt de réaliser des bénéfices pour le Burundi.

Il a aussi relevé le défi de persévérance dans certains vices et mauvaises habitudes du passé. Selon lui, pour rompre avec ces vicissitudes du passé, on doit se faire une campagne de conscientisation à l’endroit de tous les citoyens et particulièrement des responsables administratifs et techniques à tous les échelons de l’organisation de l’Etat pour s’inscrire dans la logique du développement durable et intégral.

Le chef de l’Etat a invité les partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer le Burundi dans son chemin de développement. Il a exprimé sa satisfaction envers le système des nations unies au Burundi, la banque mondiale, la banque Africaine de développement, l’union européenne, la Chine, la Russie, le fonds monétaire international qui, ces derniers jours se montrent très attentifs sur la question de relance économique et du bien-être de la population burundaise.