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Bilan des réalisations du ministère de l’éducation nationale du 3ème trimestre 2021-2022

ByAdministrateur

Avr 21, 2022
BUJUMBURA, le 20 av (ABP) – Le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, M. François Havyarimana, a procédé mardi le 19 avril 2022, à la présentation des réalisations dudit ministère pour le 3ème trimestre, exercice 2021-2022.
Dans son exposé, le ministre de l’éducation nationale a fait savoir que les principales activités réalisées s’articulent sur plusieurs objectifs. Il a cité entre autres le renforcement de la bonne gouvernance, l’amélioration de l’efficacité du système de gestion de l’éducation par le renforcement du pilotage du système éducatif, l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’accès à l’école, l’amélioration de la qualité des apprentissages, la promotion de l’enseignement et la formation technique et professionnelle, l’amélioration du système national d’évaluation des acquis, de certification et d’orientation scolaires ainsi que la promotion de l’intégration régionale et partenariale.
Dans le cadre de la bonne gouvernance, 76 dossiers disciplinaires ont été traités et transmis au ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi. S’agissant de l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’accès à l’école, M. Havyarimana indique que pas mal d’actions en rapport avec la construction, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures scolaires et académiques ont été réalisés. Selon lui, des contrats pour la construction de 100 salles de classe ont été déjà signés. En outre, des États généraux de l’éducation pour diagnostiquer les défis du secteur éducatif et proposer des pistes de solutions ont été organisés.
Au chapitre de la contribution à la mise en œuvre du PND 2018-2027, plus de 7000 plants d’espèces indigènes ont été plantés au Campus Zege dans le cadre du programme environnemental du gouvernement  » EWE BURUNDI URAMBAYE. « 
En ce qui concerne le développement du capital humain hautement qualifié et la promotion de la recherche – développement, 8 doctorants ont été accueillis dans le centre d’excellence en science de la nutrition (EANSI) et 80 doctorants ont été admis à l’école doctorale de l’Université du Burundi.
Concernant le concours d’entrée dans les pôles universitaires d’excellence ,4361 candidats avaient été inscrits à ce concours dont 1650 filles / femmes et 2692 hommes et le taux de participation de 87%. Il n’a pas manqué de signaler que les pôles d’excellence concernés par le concours sont la médecine, sciences de l’ingénieur, sciences agronomiques, ingénierie biologique et statistique. Les candidats au concours de médecine représentent environ 60% de tous les candidats.
Pour la faculté de médecine, le ministre a annoncé que les 100 premiers seront orientés à l’Université du Burundi et les 200 suivants seront partagés par l’Université de Ngozi et l’Université Espoir d’Afrique. La note minimale retenue pour être admis à la faculté de médecine est de 64,22%. Cependant, pour la faculté de médecine à l’Université du Burundi, la note minimale est de 73,11%pour les lauréats des écoles d’excellence tandis qu’elle est de 75,89% pour les lauréats des autres écoles.
Le ministre de l’éducation nationale a fait savoir aussi que sur 100 étudiants qui seront orientés à la faculté de médecine de l’Université du Burundi, les lauréats des écoles d’excellence sont au nombre de 40%. La note minimale retenue pour ces dernières est légèrement plus petite par rapport à celle des autres, le ministre expliquant que c’est pour favoriser l’équité entre les différentes régions du pays (le centre, sud, est, ouest, nord).
Pour la faculté des sciences de l’ingénieur qui aura un effectif de 150, la note minimale retenue est de 55,33%. Pour la faculté d’Agronomie et de Bio ingénierie qui aura un effectif de 150, la note minimale retenue est de 42,78%. Pour l’Institut de Statistiques qui aura un effectif de 100 étudiants, la note minimale pour être retenu est de 50% tandis que le premier a eu 80,89%.
Lors de la séance des questions, les journalistes ont demandé pourquoi la présentation du rapport de stage et les frais liés à cette activité dans les universités privées, alors que ce n’est plus le cas dans les universités publiques. Le ministre a répondu qu’une séance d’échanges sera organisée à l’endroit des responsables des universités privées pour voir les modalités de suppression de la présentation du rapport de stage, arguant que le stage est un cours comme tant d’autres et que les frais y afférents devraient être inclus dans le minerval.
Concernant les écoles privées qui dispensent les enseignements suivant le programme national mais qui n’ont pas respecté l’ordonnance ministérielle par rapport à l’évaluation en réseaux lors des examens du deuxième trimestre, il a précisé que le ministère de l’éducation nationale a annulé les résultats des examens préparés par ces écoles pour les obliger de procéder comme les autres qui ont fait des examens en réseaux.
Il a souligné que pendant le troisième trimestre, il n’y aura pas d’examens en réseaux, les écoles auront le droit de choisir elles-mêmes les examens pour leurs élèves.