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Retour du chef de l’Etat en provenance de la République de Guinée Equatoriale

ByAdministrateur

Mai 31, 2022

BUJUMBURA, 30 mai (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye, accompagné de son épouse, Mme Angeline Ndayishimiye, est rentré au pays, dimanche le 29 mai 2022, en provenance de la République de Guinée Equatoriale. Il avait participé au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA), tenu à Malabo.

M. Ndayishimiye a fait savoir, au cours d’une interview accordée à la presse tout juste à sa descente de l’avion, que deux sujets importants en l’occurrence la question humanitaire et la création de l’Agence humanitaire en Afrique, le terrorisme et le changement inconstitutionnel des institutionnels devenus un fléau en Afrique, étaient au menu.

Au cours de ce même sommet, a-t-il indiqué, les chefs d’états ont, amèrement, constaté que tous les pays africains souffrent des effets du terrorisme, des conflits mais aussi des catastrophes.

Certains pays reçoivent des refugiés, d’autres reçoivent des rapatriés et s’occupent de la gestion des catastrophes, d’où la nécessité de la mise en place d’un cadre de contribution pour chaque pays, destinée à résister contre ces catastrophes, a-t-il ajouté.

Ainsi, a-t-il poursuivi l’agence humanitaire africain qui interviendra en cas d’un catastrophe a été, à cette occasion, crée.

Selon le président Ndayishimiye, il a été, au cours de ce sommet, constaté que le terrorisme tend, de plus en plus, à se généraliser dans toute l’Afrique.

A ce propos, a-t-il mentionné, les pays africains doivent être solidaires afin de juguler ces groupes terroristes qui gangrènent le développement de l’Afrique.

Les chefs d’Etat ont constaté qu’il n’y a plus raison qu’il y ait la naissance d’une rébellion ou d’un mouvement de libération dans un pays à système démocratique.

A la question des changements inconstitutionnels des régimes démocratiquement élus, a-t-il indiqué, les chefs d’Etat se sont convenus de suivre de près cette question étant donné que ces mouvements des coups d’états font reculer, en même temps, le développement en Afrique et le renforcement de la culture démocratique.

A cet effet, il a été décidé qu’un comité ministériel chargé d’intervenir chaque fois que les questions liées au terrorisme et aux changements inconstitutionnels des régimes surgissent, soit mis sur pied dans les plus brefs délais.

Le numéro un burundais a, également, signalé que les chefs d’Etat ont, énergétiquement, condamné la reprise des hostilités en République démocratique du Congo (RDC) au moment où les pays de la région avaient déjà trouvé une voie de sortie. C’est ainsi que cette question a été confiée à la conférence internationale sur les Régions des grands lacs (CIRGL), qui va gérer la question tout en espérant qu’une solution durable va être trouvée dans les meilleurs délais.

Selon le chef de l’Etat, en marge de ce sommet, il a eu l’occasion de rencontrer le président de la Guinée Equatoriale, où ils ont eu à évaluer, ensemble, l’état d’avancement de la mise en œuvre des accords de coopération signés entre le Burundi et ce pays. Ils ont constaté que l’avancement est au bon fixe mais qu’il y a l’urgence que l’accord sur les échanges de la main d’œuvre avance plus que les autres et que le domaine agricole serait priorisé. Pour ce faire, le ministre burundais de l’agriculture devra y aller le plus rapidement possible afin d’échanger avec son homologue guinéen à propos et conclure des actions concrètes de la mise en œuvre du protocole sur les échanges de la main d’œuvre.

Le président de la République a aussi précisé qu’il s’est, également, entretenu avec le président sud-africain pour analyser l’état des lieux des relations bilatérales entre le Burundi et l’Afrique du Sud mais aussi pour échanger sur l’adhésion du Burundi à la communauté de développement d’Afrique austral (SADEC), étant donné qu’il est une personnalité importante au sein de cette communauté.

M. Ndayishimiye a ajouté qu’il lui a parlé de l’état d’avancement, où la commission chargée de l’adhésion du Burundi a terminé son travail et qu’on attend la prochaine session des chefs d’Etat pour décider l’adhésion du Burundi.

En marge de ce sommet les premières dames d’Afrique étaient réunies pour évaluer la mission de paix des premières dames de l’Afrique (MIPREDA) où elles ont eu l’occasion de présenter leur rapport devant les chefs d’Etat.

Au cours de cette réunion, la première dame burundaise, Mme Angeline Ndayishimiye a été élue vice-présidente de cette organisation, apprend-on toujours du président de la République.