NGOZI, 21 juil (ABP) – Le bois de chauffe et le charbon de bois contribuent à plus de 90 % de la consommation d’énergie au Burundi, a indiqué le directeur général de l’énergie, Ir. Martin Ndayizeye, ajoutant que les conséquences sont énormes sur les ressources naturelles notamment les forêts et les boisements.
En outre, l’impact négatif se manifeste notamment à travers l’érosion, les glissements de terrain, la baisse de la fertilité des sols. Pour remédier à la situation, le gouvernement du Burundi à travers son Programme National de Développement (PND) a déjà introduit un programme de substitution du bois de chauffage par d’autres énergies renouvelables en l’occurrence les briquettes, le gaz et l’électricité.
Des défis restent cependant visibles. On peut ici citer la faible connaissance sur l’avantage des foyers améliorés, du gaz, la faible implication des opérateurs et partenaires du développement ainsi que le transfert de technologie non effectif.
En réponse aux problèmes d’énergie de cuisson dans les écoles à cantines scolaires, le programme alimentaire mondial (PAM) a doté des écoles les foyers améliorés. C’est dans l’optique de limiter le recours abusif au bois-énergie que le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines a organisé le mercredi 20 juillet à Ngozi un atelier de deux jours de démarrage du projet Soleil Nyakiriza.
Cet atelier auquel ont participé différents intervenants, vise à renforcer leurs capacités et le transfert des compétences pour gérer, eux-mêmes, les activités d’énergies renouvelables et de cuisson, propres dans les écoles à cantines scolaires des provinces Kirundo et Ngozi.
Les recommandations issues de cet atelier permettront de vulgariser cette technologie dans les milieux scolaires du pays, note-t-on.