BUJUMBURA, 18 août (ABP) – Le président de l’association Izere Hollande, M. André Nkeshimana a indiqué, mercredi le 17 aôut 2022, que l’association Izere hollande travaille pour l’intérêt de la population burundaise, notamment dans le domaine de la santé et dans le domaine économique.
Nkeshimana a fait savoir que l’association est née dans le souci de voir dans quel secteur on peut contribuer en tant que burundais vivant et travaillant à l’extérieur du pays. Il a indiqué qu’ils ont décidé d’aider les jeunes dans différents domaines tenant compte de l’évolution de la situation du Burundi depuis les années de la crise jusqu’à aujourd’hui.
Dans le domaine médical, M. Nkeshimana a indiqué qu’ils travaillent dans le secteur de la santé spécifiquement dans le secteur de la chirurgie plastique pour les patients de déformations physique assez compliquées qui exigent cette chirurgie reconstructive dans la correction qu’on apporte à travers les tumeurs, les brulures, les malformations congénitales innées ou purement et simplement liées aux accidents dans les différents hôpitaux de Kayanza, Ngozi, Gitega, Ruyigi, Makamba et Bujumbura.
A côté de cet objectif d’opérer les patients avec des déformations diverses, le président de ladite association a signalé qu’ils ont l’objectif de former des médecins généralistes qui pourront eux-mêmes effectuer ces opérations sans devoir compter sur leur contribution ou sur la venue des chirurgiens spécialisées de l’extérieur. Il a ajouté qu’ils sont en train d’échanger avec le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida pour définir et voir ensemble comment ces gens qui seront formés puissent prester en faveur de la population burundaise avant de commencer à travailler en privé comme on l’observe dans certains cas pour les spécialistes.
De plus, il a indiqué qu’ils sont en train de proposer que ces gens qui sont formés puissent avoir un plus par rapport à ceux qui n’ont pas bénéficié de cette formation.
Dans le domaine économique, M. Nkeshimana a en outre indiqué qu’ils ont la boulangerie Muryango à Bujumbura et à Gitega qui leur aide à contribuer notamment à l’alimentation de la population et à la diminution du chômage aux familles et aux jeunes gens et la boulangerie fonctionne 24 heures sur 24.
Il a également annoncé qu’ils ont une briqueterie Muryango qui est une machine moderne hollandaise mobile qui fabrique des briques sur base de la boue qu’on mélange avec le sable et un peu de ciment pour garantir la cohésion. Ces briques n’exigent pas de couper les arbres pour les cuire. Cette brique a été analysée par le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics et ils ont constaté que les briques compressées ont des résultats améliorés par rapport à ceux exigés pour les briques cuites.
Au niveau de la dimension, c’est une brique qui ne demande pas de faire le crépissage, ce qui consomme beaucoup de ciment, la construction termine dans quelques jours et la main d’œuvre diminue, dans la mesure où c’est une grande brique.
On a donc approché l’autorité qui a l’environnement dans ses attributions pour qu’il puisse apprécier cette brique éventuellement et la proposer à la population comme une solution alternative de ne pas couper chaque fois l’arbre pour cuire les briques.