BUJUMBURA, 7 nov (ABP) – Le président de la République s’est entretenu samedi le 5 novembre, au palais présidentiel à Bujumbura, avec l’ancien président Kenyan, Uhuru Kenyatta facilitateur de l’EAC dans le conflit à l’Est de la RDC. Après cette réunion de consultation qui s’est déroulée à huit clos, le secrétaire général de l’EAC Peter Mutuku Mathuki, a indiqué dans un communiqué que le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye, président du sommet des chefs d’État de l’EAC et le facilitateur se sont convenus qu’une piste politique doit être privilégiée pour une solution durable et prolongée dans la recherche de la paix en RDC, malgré qu’il se remarque un redéploiement accru de la force. Ils ont constaté une résurgence de la violence du M23 qui a sapé les gains qui avaient été réalisés alors que les groupes armés locaux avaient proposé de déposer les armes en échange de la paix.
Le président en exercice de l’EAC et le facilitateur ont appelé au dialogue inter congolais. Ils ont exhorté tous les groupes armés étrangers à retourner dans leurs pays d’origine respectifs.
Le communiqué sorti informe que la prochaine session du dialogue débutera le 16 novembre à Nairobi au Kenya. Les chefs traditionnels seront également conviés à ce dialogue, soulignant la nécessité de maintenir l’inclusivité par la participation de toutes les parties prenantes. Le communiqué indique par ailleurs que la réunion consultative a convenu d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la voie politique vers une solution durable à la paix et à la sécurité dans l’est de la RDC, tout en encourageant la poursuite du processus de Luanda en Angola, pour l’apaisement des tensions entre la RDC et le Rwanda. La réunion consultative a apprécié le déploiement rapide de troupes opérées par le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda et a exhorté les autres pays contributeurs de troupes à accélérer leur déploiement.
Le président du Burundi en même temps président du sommet des chefs d’Etat de l’EAC, a réitéré son engagement dans un dialogue avec tous les chefs d’État de la communauté sur l’adoption d’une approche régionale pour gérer la situation et instaurer la confiance entre les États partenaires, apprend-t-on toujours du même communiqué