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La lutte contre la malnutrition récurrente, un des défis à relever au cours de la 2ème phase du programme Résilience de l’UE attendu pour 2023

ByAdministrateur

Nov 24, 2022

BUJUMBURA, 19 nov (ABP) – La 1ère phase du programme résilience qui vient de durer 3 ans  financé par l’Union Européenne a rencontré des résultats concluants, tel est le constat dressé le jeudi 17 novembre 2022, lors de la célébration de la 2ème journée de la Résilience.

Néanmoins, il a été noté, au cours de la séance des échanges, que des résultats attendus n’ont pas été atteints dans certains volets de ce programme à savoir la nutrition et l’énergie. Au niveau de la malnutrition, il a été remarqué que la situation reste préoccupante, la tendance n’a pas été inversée, malgré les efforts consentis au cours de l’exécution de la 1ère phase, d’après le constat des partenaires participants.

Selon les participants, la compréhension de la contribution de ce programme au niveau nutritionnel n’a pas été comprise. Il a été remarqué aussi que les 3 années qu’a durées la 1ère phase du programme résilience sont peu pour un changement en profondeur dans la lutte contre la pauvreté.

Les ministères en charge de l’agriculture et de la santé se sont convenus d’œuvrer en synergie pour inverser cette tendance, au cours de la 2ème phase du programme. Du moment que sortir de la pauvreté ne peut pas être achevé en un peu de temps, il a été recommandé, la recentralisation de l’approche qui va être adoptée, au sein de la 2nde phase du programme de résilience,  pour qu’on accorde plus de temps à la prévention et à la lutte contre la malnutrition.

La représentation de l’Union Européenne a réitéré son engagement dans l’accompagnement des familles plus vulnérables. Il a été proposé de mener une étude approfondie sur la malnutrition, du moment que les causes sont méconnues par beaucoup. Sans connaître les causes, il n’est pas possible de l’éradiquer.

Au moment où des facteurs environnementaux interviennent dans ce domaine, il a été remarqué que la cartographie des risques de catastrophes existant, est un outil important qui n’est pas suffisant.

Ainsi, il a été proposé de mener des recherches sur l’insuffisance hydrique et la sécheresse qui ont influé sur la production, afin de prendre des dispositions en conséquence sur la démarche à suivre.

Au cours de la 1ère phase du programme, les objectifs fixés pour l’exécution du volet énergie n’ont pas été aussi atteints.

A ce propos, durant la 2ème phase, des efforts seront consentis dans l’électrification et l’intensification des réseaux, selon la représentation de l’Union Européenne au Burundi.

Signalons qu’une enveloppe de 29 millions d’euros sera engagée par l’Union Européenne pour financer l’exécution de la 2ème phase du programme « Résilience », avec aussi un volet santé, un programme éducation va commencer avec un montant de 20 millions d’euros aussi. Voir cet investissement comme contribution comme tant d’autres. Au cours de l’année 2023, l’UE va introduire la dimension accueil et accompagnement des rapatriés et intégration des réfugiés dans ses programmes afin que les communautés hôtes et les couches de la population qui demeurent dans l’extrême détresse, puissent en bénéficier, selon toujours la représentation de l’UE au Burundi.