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Retour de la première dame de Dubaï à l’occasion de la 9ème édition  » Merck foundation Africa Asia Luminary » 2022 

ByAdministrateur

Déc 2, 2022

BUJUMBURA, 17 nov (ABP) – La première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye est rentrée de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis où elle a pris part aux travaux de la 9ème édition  » Merck foundation Africa Asia Luminary  » couplée avec la célébration du 5ème anniversaire de la fondation Merck.

Dans son allocution, la première dame a fait savoir que c’est une réunion qui se tient chaque année, mais que suite à la pandémie Covid-19, cette réunion ne s’était pas tenue les deux dernières années 2020 et 2021, précisant que la dernière rencontre de la fondation Merck avec les premières dames a eu lieu au Ghana en 2019 avant la pandémie. Elle a mentionné que la réunion a été bénéfique pour plusieurs pays Africains dont le Burundi, expliquant que les premières dames d’Afrique ont eu l’occasion de partager leurs expériences en matière de  la lutte contre la stigmatisation liée à l’infertilité surtout à l’endroit des femmes, le soutien à l’éducation des filles, le  relèvement  des défis liés à l’autonomisation des filles et femmes, la  sensibilisation  des communautés sur les maladies dont l’infertilité, le diabète, l’hypertension, le cancer et autres. La première dame a également remercié la fondation Merck d’avoir appuyé la formation des spécialistes en fertilité, en embryologie, en diabète, hypertension et cancer.

Elle a signalé qu’elle est l’ambassadrice du programme  » Plus qu’une mère », programme de la fondation Merck visant la lutte contre la stigmatisation liée à l’infertilité. Elle a profité de cette occasion pour expliquer aux Burundais en général et aux hommes en particulier que l’infertilité est une responsabilité partagée, que l’infertilité peut être à l’homme qu’à la femme. Elle a précisé que dans la plupart des couples infertiles, les hommes refusent d’aller voir le médecin pour faire le dépistage afin de jeter le tort à la femme. Elle a conseillé aux couples infertiles de consulter le médecin étant à deux pour avoir des informations par rapport à leur infertilité.

S’agissant toujours de l’infertilité, elle a plaidé à la non-discrimination, la stigmatisation à l’endroit des femmes infertiles arguant l’incapacité d’avoir des enfants. Ce sont des femmes de valeur qui sont capables et qui peuvent contribuer au développement socioéconomique du pays, d’où la nécessité d’avoir le respect envers elles.  Il est demandé aux parents, à leur tour, de soutenir l’éducation de leurs enfants, en particulier celle de leurs jeunes filles pour éviter le mariage précoce qui a beaucoup de conséquences.

Comme la fondation Merck soutient les jeunes talentueux dans beaucoup de domaines (cinéma, chanson, film, ou les médias) selon les thèmes donnés par cette fondation dont la « campagne plus qu’une mère », et la sensibilisation sur différentes maladies à l’endroit des communautés, elle a demandé aux jeunes burundais, aux médias, aux prestataires de soins, de participer au concours organisé par la fondation Merck pour être des bénéficiaires des opportunités offertes par la fondation Merck.

La première dame du Burundi a aussi fait savoir que la présidente de la fondation Merck, Dr Rasha Kalej a promis de visiter le Burundi l’année prochaine pour constater comment le Burundi fait la promotion de l’éducation de la jeune fille, et la sensibilisation sur différentes maladies dont l’infertilité, le diabète, l’hypertension, le cancer à l’endroit des communautés.

Il est à signaler que cette conférence qui a duré deux jours du 15 au 16 novembre 2022 a vu la participation des certaines premières dames d’Afrique, les prestataires de soins de santé, les décideurs politiques, les universitaires, les chercheurs et les médias.