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Célébration de la journée internationale des droits de l’homme

ByAdministrateur

Déc 12, 2022

BUJUMBURA, 9 déc (ABP) – L’Université du Burundi à travers la faculté des sciences politiques et juridiques en collaboration avec la commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) et les systèmes des nations unies au Burundi ont organisé, jeudi le 8 décembre, les cérémonies marquant la célébration de la journée internationale des droits de l’homme sous le thème : » Dignité, liberté et justice pour tous. »

Selon le recteur de l’Université du Burundi Pr Dr Audace Manirabona, la célébration  de la journée internationale des droits de l’homme à l’université du Burundi permet aux étudiants de cette université de rentrer avec des informations suffisantes quant à l’ouverture des horizons en ce qui concerne la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH ) et les valeurs centrales qui caractérisent la personne humaine, les différentes dimensions des droits de l’homme à travers les mandats des agences des Nations unies, et la place centrale des droits de l’homme dans la vie des individus, des groupes et des peuples. Il a aussi ajouté que les étudiants du master complémentaire en droits de l’homme vont également en saisir des sujets dans leurs travaux académiques, d’où il a invité ces derniers de réserver une attention particulière aux différentes présentations qui sont programmées pour cette journée.

Selon Dr Manirabona, en marge de cette journée, il y a des portes ouvertes sur les droits de l’homme qui sont organisées comme une reconnaissance du mouvement des droits de l’homme porté par l’université du Burundi. Il a demandé aux acteurs du monde académique, de mettre en perspective la place qu’occupent les droits de l’homme dans les programmes de protection sociale au Burundi en général et dans l’université du Burundi en particulier.

M. Bamazi Kossi Tchaa qui avait représenté le système des nations unies au Burundi a fait savoir que cette activité est motivée par l’utilité de mettre en exergue les différentes dimensions des droits de l’homme à travers les mandats des agences des Nations unies. Il a expliqué que c’est la mise en œuvre holistique qui permet de valoriser toutes les catégories de droits de l’homme dont ceux culturels, civils, économiques, politiques, sociaux, le droit au développement et autres et prendre en compte la spécificité des différents groupes et individus dont les enfants, les femmes, les migrants, les handicapés ainsi que les préoccupations particulières comme la torture, la discrimination, les disparitions forcées et autres. Il a fait savoir que la journée internationale des droits de l’homme est observée le 10 décembre de chaque année. Celle de 2022 revêt une connotation particulière en ce qu’elle marque le lancement d’une année de célébration de 75 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme et sera le prélude de l’ampleur recherchée pour cet événement historique. Selon lui, le thème choisi évoque des valeurs centrales aux droits de l’homme qui caractérisent la personne humaine. Il fait appel à toutes les nations, à tous les peuples et les individus de s’engager dans le respect, la défense et la promotion de ces valeurs en tant que gage d’un monde épanoui.  Il a expliqué que dans certains cas, l’Etat peut limiter l’exercice des droits de l’homme pour certaines raisons dont la sécurité, la santé, le bien être de la collectivité et autres. Il a donné l’exemple de la pandémie Covid-19 qui a poussé à beaucoup de pays à prendre des mesures de confinement, port de masque pour protéger la population et non pour violation des droits de l’homme.

Pour Ntasumbumuyange Gracias qui a représenté la CNIDH, le gouvernement du Burundi a mis en place des stratégies et des politiques visant la protection des droits de l’homme en général et la protection des droits des personnes en situation vulnérabilité. Il a cité le PND 2018-2027, la politique nationale des droits de l’homme, et autres. Il a invité la population burundaise à contacter la CNIDH une fois qu’elle voit un cas de violation des droits de l’homme dont l’emprisonnement arbitraire.