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Visite du chef de l’État chez un citoyen rapatrié de la commune Murwi

ByAdministrateur

Fév 18, 2023

CIBITOKE, 14 fév (ABP) – Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a rendu visite le lundi 13 février, à un citoyen rapatrié, habitant de la colline Mugimbu, commune Murwi, en province Cibitoke, a-t-on constaté sur place. Il s’agit d’un médecin, Dr Jackson Nahayo qui, à côté de ses prestations dans sa clinique sise en commune Buganda, pratique depuis trois ans, de l’agri-élevage, sur sa colline natale Mugimbu, a-t-on appris.

Le chef de l’État qui a fait de l’agriculture une priorité pour le développement, s’est rendu chez Nahayo, un citoyen burundo-canadien, qui a choisi de venir investir dans son pays d’origine et sur sa colline natale, pour devenir producteur agri-éleveur.

Au cours d’une conférence animée sous la bananeraie, avec le médecin- producteur, et son compagnon Prosper Nsengiyumva, expert en technique de culture greenhousse au Canada et rapatrié avec son épouse, le président Ndayishimiye a interpellé les burundais vivant à l’étranger, de rentrer au bercail pour investir chez eux, à l’instar du docteur Nahayo.

Le chef de l’État a précisé que tous les pays qui sont devenus de grandes puissances, y sont parvenus grâce à l’agriculture. Il a affirmé que beaucoup de burundais aiment le travail, et peuvent y arriver car des opportunités, qui ne sont pas dans d’autres pays existent bel et bien au Burundi, dont la possibilité de cultiver toute l’année, des terres fertiles, et de l’eau en suffisance.

Le chef de l’État s’inscrit cependant en faux contre les paresseux, des fonctionnaires et responsables, qui réclament l’augmentation des salaires, mais qui tardent les procédures des investisseurs en provenance de l’extérieur. Il n’a pas oublié de faire un clin d’œil aux burundais pour la bonne gestion de leurs revenus et productions. Il a déclaré aux participants, que ceux qui mangent sans travail accompli, sont des voleurs.

Pour le docteur Nahayo, il n’y a pas de sécurité chez les blancs plus qu’au Burundi comme beaucoup le croyait, mais aussi la vie coûte plus cher en Europe et au Canada. Selon lui, il faut aller étudier en Europe ou au Canada, pour venir investir par après au Burundi. Il a plaidé pour appui en engins, en faveur d’une route pour désenclaver totalement la colline Mugimbu.

Quant à M. Nsengiyumva, beaucoup de réfugiés burundais, qui vivent dans ces pays des blancs, ne se contentent que du dernier secours, dit aide sociale. Il a invité les burundais à travailler en associations, et à adopter la technique de culture en greenhouse.

Signalons que le chef de l’État, au cours de cette descente, a visité les champs, le bétail et l’étang piscicole du producteur Nahayo et a écrit dans le livre d’or.