NGOZI, 3 mars (ABP) – Le vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza, a réuni à Ngozi les chefs de services publics et privés, les opérateurs économiques, les leaders des communautés et les administratifs à tous les niveaux de la province Ngozi.
Dans son mot d’accueil le gouverneur de la province Ngozi, Emmanuel Ntaconsanze a présenté certains défis auxquels la province reste confrontée. Ce sont notamment les abandons scolaires, la démographie galopante, la polygamie, le retard dans l’exécution des jugements rendus par les Cours et Tribunaux et la hausse exagérée des prix des besoins de première nécessité.
M. Ntaconsanze est aussi revenu sur la menace que fait peser les ravins aux activités de pavage de la voirie urbaine de Ngozi et les spéculations observées sur les produits divers.
Dans son discours de circonstance, le vice-président de la République a fait savoir qu’il s’est rendu sur terrain afin d’échanger avec la population de Ngozi sur les principales préoccupations de la province en particulier et celles du pays en général. Il a insisté sur la lutte contre la corruption, la fraude et les autres malversations économiques.
Concernant la hausse de la production et la lutte contre la pauvreté, le vice-président de la République a demandé aux différents leaders d’être des modèles là où ils vivent ou exercent.
Ainsi chaque responsable devrait entretenir au moins un champ modèle pour que la population environnante puisse s’y inspirer. Il a demandé aux responsables administratifs de sensibiliser leurs dirigés pour qu’ils s’adonnent très activement aux activités d’auto-développement des ménages.
Concernant la lutte contre les maisons en paille, M. Bazombanza a exhorté les responsables de l’état-civil à ne plus célébrer les mariages des couples qui rentrent dans des maisons pareilles. Notons que l’année 2023 est dédiée à l’éradication des maisons en paille.
Le vice-président de la République a enfin exigé le respect des normes de construction dans les villes, l’entretien des routes et pistes rurales par l’administration à la base et la lutte contre la dépravation des mœurs.
Pour M. Bazombanza, les mauvais comportements comme l’homosexualité doivent être combattus avec la dernière énergie car ils constituent une abomination pour le pays.