KAYANZA, 17 mars (ABP) – Le gouverneur de la province Kayanza (nord), Rémy Cishahayo poursuit ses descentes au niveau des zones en vue de recueillir les préoccupations de la population. Ce jeudi le 16 mars 2023, était le tour des zones Mubogora et Muhanga de la commune Muhanga. Depuis mardi, il a déjà visité six des 29 zones qui composent la province.
A cette occasion, l’administrateur communal de Muhanga, Bénoît Ndayizeye a souligné que la paix règne dans sa commune et que population est à l’œuvre dans ses travaux de tous les jours.
Toutefois, il a déploré les cas d’accusations liés à la sorcellerie signalée sur certaines collines. Il a indiqué que pour y pallier, l’administration communale a mené des sensibilisations pour inciter la population à en découdre avec les fétiches et les accusations liées à la sorcellerie.
Dans son discours introductif avant l’accueil les doléances de la population, le gouverneur de Kayanza s’est dit étonné du fait que la commune Muhanga dispose d’une faible production alors qu’elle est en mesure de nourrir toute la province, grâce à sa terre arable très fertile. Pour y parvenir, il a invité les habitants de Muhanga s’adonner à l’agriculture moderne en utilisant des semences sélectionnées et des engrais tant organiques que chimiques. M. Cishahayo s’est également inscrit en faux contre le nouveau phénomène de vente des propriétés foncières qui est monnaie courante en commune Muhanga. « Où vont ces gens qui vendent leurs propriétés alors qu’ils devraient les exploiter afin d’accroître la production ». Il leur a recommandé à retrousser les manches au lieu de s’occuper des actes sans intérêts.
Le gouverneur de Kayanza en a profité pour exhorter les habitants de Muhanga à promouvoir l’élevage de petits animaux domestiques surtout l’élevage de lapins mise en avant par le chef de l’Etat burundais.
Parmi les doléances lui soumises figurent principalement les conflits fonciers. Certains de ceux qui ont adressé leurs doléances au gouverneur ont reçu des orientations tandis que d’autres ont été priés de s’adresser aux instances habilitées