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Les produits chimiques et les déchets peuvent servir de matière première en vue d’une économie circulaire

ByAdministrateur

Mai 19, 2023

BUJUMBURA, 12 mai (ABP) – Le coordinateur national du projet de renforcement des capacités en gestion des produits chimiques et déchets dans le cadre d’une économie circulaire M. Jérôme Karimumuryango, a présenté mercredi le 10 mai 2023 à Bujumbura lors du lancement officiel des activités dudit projet, le rapport de l’évaluation nationale préliminaire des secteurs prioritaires de gestion des produits chimiques et des déchets retenus pour une évaluation approfondie pour une économie circulaire.

Selon M. Karimumuryango, ce projet a été élaboré par le ministère ayant l’industrie dans ses attributions et a été appuyé par le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Il a indiqué que ce projet concerne les produits chimiques détériorés ou périmés et les déchets qui peuvent être pris comme matière première pour la fabrication d’autres objets utilisables en vue d’une économie circulaire qui tend vers les déchets zéros, a-t-il expliqué. Il a souligné que ce projet a mis en place le comité de pilotage chargé de veiller au bon déroulement du projet.

Dans une étude menée dans différentes provinces du pays, le coordinateur national en compagnie du comité de pilotage ont identifié certains produits chimiques et déchets pouvant servir de matière première pour une économie circulaire.

Il a de ce fait, précisé des produits chimiques et déchets retenus pour une évaluation approfondie. Il a cité les papiers, divers déchets métalliques, cire d’abeilles, déchets de construction et de démolition, divers déchets plastiques, des noix d’avocats, les restes de la décortication du riz, des métaux, huiles usagées, etc.

M. Karimumuryango a aussi signalé des déchets et produits chimiques non retenus pour une évaluation approfondie à savoir, les déchets des animaux comme les os, coquillages, tourteaux, son de riz, son de blé, tournesol, cornes et os de vaches récupérés aux abattoirs ainsi que les déchets humains, etc, car leurs matières premières ne font pas l’objet d’une économie circulaire, a-t-il explicité.

Rappelons que le projet de renforcement des capacités en gestion des produits chimiques et déchets dans le cadre d’une économie circulaire durera trois ans (2023-2025) et a été financé par le PNUE d’un montant équivalent à 283 325 dollars américains.