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La valorisation des croyances et pratiques contribuant au développement, un des engagements des Etats Parties à la Charte africaine de la jeunesse

ByAdministrateur

Sep 27, 2023

BUJUMBURA, 26 sept (ABP) – Les Etats Parties à la Charte africaine de la jeunesse se sont engagés, entre autres, à reconnaître et à valoriser les croyances et les pratiques qui contribuent au développement et à mettre en place des institutions et programmes pour le développement, la documentation, la préservation et la diffusion de la culture, selon l’article 20 de ladite Charte de l’Union africaine (UA), en son alinéa 1 points b et c.

Dans le cadre de promouvoir et protéger les valeurs morales et traditionnelles reconnues par la Communauté, les Etats ayant déjà ratifié la Charte africaine de la jeunesse se sont également engagés à éliminer toutes les pratiques traditionnelles qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la dignité de la femme.

D’autres engagements de ces Etats consistent à œuvrer de concert avec les institutions d’enseignement, les organisations de jeunes et autres partenaires pour sensibiliser, enseigner, informer les jeunes sur la culture, les valeurs et les connaissances endogènes africaines, à stimuler la créativité des jeunes dans la promotion des valeurs et des traditions culturelles en les présentant sous une forme acceptable pour les jeunes et dans un langage et formes auxquels les jeunes pourront se référer.

Dans la même optique, lesdits Etats Parties ont un devoir de mettre en œuvre et intensifier l’enseignement des langues africaines en tant que partie intégrante de la formation scolaire et non scolaire pour accélérer le développement économique, social, politique et culturel, et de  promouvoir la prise de conscience interculturelle à travers les programmes d’échanges entre les jeunes et les organisations de jeunes.

Etant donné que les pays membres de l’UA ayant déjà ratifié ladite Charte, reconnaissent que l’évolution vers une société et une économie basées sur le savoir est fondée sur les Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (NTIC), qui ont contribué à créer une culture dynamique et une prise de conscience globalisée chez les jeunes, ils se sont engagés à la promotion de l’accès à ces dernières.

Ainsi, la promotion d’un accès étendu aux NTIC devrait être reconnue comme un moyen d’enseigner, de créer des emplois, d’interagir effectivement avec le monde et pour promouvoir la concorde, la tolérance et pour apprécier les autres cultures de jeunes, a-t-on précisé à l’alinéa 2 du même article, sans oublier la promotion de la production locale d’informations et l’accès au contenu des NTIC.

Les Etats Parties à la Charte africaine de la jeunesse se sont également engagés à faire comprendre aux jeunes et aux organisations de jeunes le lien qui existe entre la culture contemporaine des jeunes et la culture traditionnelle africaine, afin de leur permettre d’exprimer cette symbiose à travers le théâtre, l’art, l’écriture, la musique ainsi que les autres formes d’expressions culturelles et artistiques.  Ces Etats qui ont déjà ratifié la Charte africaine de la jeunesse adoptée le 2 juillet 2006 à Banjul en Gambie, y compris le Burundi, se sont enfin, à travers son article 20, engagés à aider les jeunes à utiliser les éléments positifs du phénomène de la globalisation tels que la science, la technologie et les NTIC, pour promouvoir de nouvelles formes de cultures qui relient le passé à l’avenir.