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Les femmes leaders appelées à prendre le devant dans la politique nationale de la planification familiale

ByAdministrateur

Nov 30, 2023

BUJUMBURA, 21 nov (ABP) – La première dame burundaise et présidente de l’Office des premières dames pour le Développement au Burundi (OPDD), Mme Angeline Ndayishimiye invite les femmes leaders à prendre le devant dans la politique nationale de la planification familiale.

Elle s’exprimait lundi le 20 novembre 2023 à Bujumbura, lors d’un atelier de restitution des clauses du Forum de haut niveau des femmes leaders, organisé du 9 au 11octobre de cette année en cours, par la première dame de la République du Burundi. Ledit atelier a vu la participation des femmes leaders en provenance des provinces Bubanza, Cibitoke, Bujumbura et la Mairie de Bujumbura.

Dans son allocution, Mme Ndayishimiye a indiqué que la démographie galopante est une réalité au Burundi. Elle a ajouté que la démographie galopante constitue l’entrave au développement de la famille d’une façon particulière et du pays en général.

Vue partielle des participants

La démographie galopante constitue également une menace très sévère à l’environnement et à la sécurité. C’est pour cette raison que la première dame a invité les femmes leaders présentes dans cet atelier, à programmer leurs naissances dans l’objectif de mettre au monde des enfants qu’elles peuvent prendre en charge mais aussi à sensibiliser d’autres femmes à s’atteler à la planification familiale.

Par la même occasion, Mme Ndayishimiye interpelle les maris à s’investir beaucoup à la planification familiale car, a-t-elle estimé, quand les hommes s’y investissent, leurs épouses adhèrent facilement.

Cependant, la première dame Ndayishimiye s’inscrit en faux contre les pratiques de certains centres dits amis des jeunes qui encouragent les jeunes filles en âge de scolarité à utiliser des méthodes contraceptives au lieu de les sensibiliser à l’abstinence.

A ce propos, la 1ère dame de la République du Burundi se questionne sur l’avenir de telles filles qui oublient qu’à part la grossesse non désirée, il y en a d’autres dangers à haut risque tels que les maladies sexuellement transmissibles comme le Sida sans oublier la stérilité.

Pour sa part, Dr Ananie Ndacayisaba, directeur du programme national de santé de la reproduction (PNSR), a fait remarquer que 30% des femmes veulent utiliser des méthodes contraceptives pour la limitation des naissances mais ne parviennent plus à le faire selon plusieurs contraintes.

Ici il a évoqué, à titre indicatif, l’âge de la femme, le sexe des enfants déjà mis au monde, la région, la résidence, le niveau d’éducation de la fille, le statut socio-économique de la famille, le nombre d’enfants voulus par l’homme, le décès d’enfants dans la famille, etc, qui constituent les principaux facteurs de prédisposition aux besoins non satisfaits en planification familiale.

Les femmes leaders, ayant participé dans cet atelier, ont vivement apprécié l’initiative de la première dame qui consiste à concentrer ses efforts à la santé de la mère et de l’enfant mais aussi et surtout au bien être de la  population burundaise en général.

Elles ont fait remarquer que de telles initiatives constituent une pierre angulaire de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. C’est ainsi qu’elles se sont engagées à s’approprier des conclusions de la 4ème édition du Forum de haut niveau des femmes leaders tout en sensibilisant d’autres femmes à s’aligner sur les initiatives de la 1ère dame burundaises.