GITEGA, 30 nov (ABP) – Le Forum permanent de dialogue des partis politiques agréés au Burundi « FDP » a organisé depuis mercredi le 29 novembre 2023 à Gitega (centre du pays), une réunion de deux jours à l’endroit des leaders politiques et des gouverneurs des provinces du pays ou leurs représentants sur la loi régissant les réunions et les manifestations publiques.
Cet atelier a pour objectif de permettre aux présidents des partis politiques et aux responsables administratifs d’avoir une compréhension commune du contenu de cette loi en vue de promouvoir un environnement politique favorable à la tenue des prochaines élections législatives de 2025 et présidentielles de 2027. Il s’inscrit dans le cadre de la poursuite du dialogue et de l’échange entre les responsables des partis politiques, sur des questions d’intérêt national.
Dans son discours, le président dudit FDP, M. Félicien Nduwuburundi a fait savoir que cet atelier a été organisé en tenant compte de l’atelier organisé en province Muramvya en date du 26 septembre 2023 sur le thème « Accès équitable des partis politiques à l’espace ». Selon M. Nduwimana, les partis politiques et les coalitions des partis politiques doivent promouvoir la libre expression du suffrage et participer à la vie politique telle que prévue par la constitution du Burundi, en son article 79.
Il a en outre rappelé que l’article 80 de la même constitution indique que la loi garantit la non-ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement interne des partis politiques, sauf pour ce qui est des restrictions nécessaires à la prévention de la haine ethnique, politique, régionale, religieuse ou de genre et au maintien de l’ordre publique.
Les participants à cet atelier ont révélé que tant de fois les administrateurs communaux leur empêchent de travailler dans leurs communes et font recours aux gouverneurs qui essayent de trouvent des solutions. Ces leaders ont ainsi suggéré qu’il y ait des sanctions à l’endroit des administratifs qui perturbent les activités des partis politiques alors si ces derniers respectent les délais de quatre jours ouvrables d’avertissement telle que la loi l’exige.
Ces responsables des partis politiques agréés au Burundi ont suggéré qu’il y ait des réunions jusqu’au niveau collinaire afin de montrer à la population qu’ils collaborent en harmonie. Cela permettra à la population de s’y référer et de vivre en harmonie sans considérer les divergences politiques. En effet, ils ont demandé que cette loi soit traduite en Kirundi afin que tout citoyen burundais puisse la consulter.