BUJUMBURA, 1er déc (ABP) ̶ Le chômage se manifeste fréquemment donc, il faut que chacun ou chacune doit faire un retour en soi en pansant d’une manière réaliste a son propre avenir surtout avec cette époque de crise financière, dans laquelle l’Etat n’est plus à mesure d’embaucher ses diplômés, a indiqué Japhet NIYUKURI, un jeune entrepreneur lors d’une interview qu’il a accordé à l’ABP Ce jeudi le 23 novembre 2023 à MUGOBOKA.
Selon lui, après avoir arrivé à l’université du Burundi une idée lui est venue dans la tête : «que puis-je réaliser comme activité génératrice de revenue sans toutefois ignorer mes études ?». Parce que j’avais l’esprit de créativité. Par après je me suis lancé dans la fabrication des savons de lessive car les savons peuvent résister quelques jours, a-t-il ajoute.
Japhet NIYUKURI a indiqué qu’il avait un peu d’argent pour démarrer son projet. Il a expliqué qu’il n’y a pas d’un petit capital lorsqu’on a l’esprit de créativité car petit à petit l’oiseau fait son nid. Même si les difficultés ne peuvent pas manquer lors de la réalisation, il faut apprendre de prendre le risque selon l’objectif visé.
Il fabrique les savons de lessive. Les matières premières qu’il utilise comme l’acide caustique, couleurs proviennent de l’étranger et l’huile de palme qui se trouve ici chez nous au Burundi.
Dans la famille, a-t-il indiqué, «Je peux contribuer dans plusieurs besoins comme paiement des frais scolaires à mes petits frères, donc j’apaise le fardeau de mes parents de prendre soin la famille parce que les moyens qui m’étaient alloués vont aider dans d’autres activités familiales». Autre chose importante, c’est que je me suis fait des relations comme des partenaires et les boutiquiers locaux qui achètent mes produits.
Signalons que Japhet NIYONKURU a commencé cette fabrication des savons lorsqu’ il était en deuxième année baccalauréat maintenant il est diplôme il y a un an. Il apprécie l’état d devancement de son projet.