KAYANZA, 12 jan (ABP) – Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Martin Niteretse, a réuni ce jeudi 11 janvier 2024, au chef-lieu de la province Kayanza (nord), les administrateurs communaux, les chefs de services provinciaux, les chefs des zones ainsi que des commissaires communaux de la police nationale œuvrant dans cette province, a-t-on appris sur place.
Le gouverneur de Kayanza, Rémy Cishahayo, s’est dit satisfait de la récente mesure portant fixation du prix des grains secs de maïs précisant que la population sera rémunérée à la hauteur des efforts fournis et moyens matériels engagés.
Toutefois, il a déploré le fait qu’une maladie non encore identifiée ait attaqué les bananeraies et a invité la population à arracher les bananeraies attaqués pendant six mois pour y replanter d’autres souches de bananiers.
De son côté, le ministre ayant la sécurité publique dans ses attributions a invité les participants à veiller au renforcement de la sécurité. Ainsi, il a précisé que toute personne inconnue dans telle ou telle autre localité doit être identifiée.
Quant aux étrangers, il a souligné qu’ils doivent préciser leur origine et l’objectif de leur visite et détenir une carte de résidence. « C’est au Burundi seulement que les étrangers viennent sillonner librement dans tous les coins », a-t-il fait remarquer. Le ministre note néanmoins que les étrangers ont le droit de résider au Burundi et d’y exercer différentes activité à condition de se conformer à la loi.
Le ministre Niteretse a ainsi recommandé aux responsables administratifs d’enregistrer dans les cahiers de ménages les personnes déjà identifiées.
De plus, il a signalé que les chefs de zones doivent se préoccuper des préoccupations de leurs administrés. « Si vos dirigés vous dépassent pour transmettre leurs doléances à la hiérarchie supérieure, cela prouve que vous ne vous souciez pas de leurs préoccupations », a-t-il laissé entendre, ajoutant que ceux qui ne se soucient pas des doléances de leurs dirigés doivent remettre leurs tabliers.
Il ne faut pas négliger les doléances de la population car la sauvegarde de la sécurité devient impossible quand la population ne se sent pas à l’aise, raison pour laquelle vous êtes appelés à travailler pour l’intérêt de cette dernière, a-t-il conclu.