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La deuxième journée du dialogue national de haut niveau sur le financement de la santé caractérisée par les échanges riches

ByAdministrateur

Fév 22, 2024

BUJUMBURA, 15 fév (ABP) – Les activités du dialogue national de haut niveau sur le financement de santé se sont poursuivies mardi le 13 février 2024, en présence du vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza. Les participants se sont penchés sur les stratégies qui pourraient être mises en œuvre pour avoir d’autres financements, mais aussi celles de l’équité et la protection financière où le domaine de la prévention devrait être renforcé.

Lors des échanges deux principaux thèmes ont été abordés l’un était centré sur les voies à explorer afin d’avoir d’autres financements tandis que l’autre mettait l’accent sur l’équité et la protection financière.

Le vice-président de la République a indiqué, lors de ces échanges, que pour garantir la couverture sanitaire universelle (CSU), il faut mettre en place une loi sur l’assurance maladie obligatoire pour tous les Burundais. Pour sa part, le ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Mme Lyduine Baradahana a fait savoir que le gouvernement doit tout faire pour investir dans le domaine de la prévention.

Le Délégué de l’Organisation mondiale de Santé au Burundi et chef de file du groupe des partenaires au développement, Dr Xavier Crespin a regretté, quant à lui, que la fuite des cerveaux est devenue monnaie courante ces derniers temps. Il a proposé, par ailleurs, qu’il faut qu’il y ait des mécanismes de sécurité pour que les médecins spécialistes restent au service du pays. « C’est vraiment du gaspillage quand on a formé des gens pendant des années et des années et dès que la formation est finie, ils vont servir ailleurs ».

Le Directeur général chargé de l’offre des soins et des accréditations au sein du ministère de la santé publique, Dr Oscar Ntihabose, s’inquiète, quant à lui, quant à la qualité des médicaments au moment où moins de 200 pharmaciens sont les seuls enregistrés dans l’ordre des pharmaciens.

« Actuellement nous sommes à plus de 3000 pharmaciens et curieusement nous n’avons que moins de 200 pharmaciens qui sont inscrits au tableau de l’ordre des pharmaciens. Il y a lieu de se demander quelle est la qualité du médicament qui est en train d’être vendue sur le marché. Là, nous devons voir comment mettre plus d’effort dans ce secteur pour que la population puisse avoir des médicaments de qualité », a-t-il déclaré.