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Sensibilisation de la population sur la santé reproductive et la nutrition

ByAdministrateur

Fév 22, 2024

CIBITOKE, 14 fév (ABP) – Le projet Nkuriza du ministère de la Santé et de la lutte contre le SIDA effectue du 12 au 15 février, dans les communes de Buganda et Rugombo, en province de Cibitoke, une campagne de sensibilisation de masse utilisant la stratégie de cinéma mobile, sur les thèmes de la santé reproductive (SR), la planification familiale (PF), la nutrition, et les maladies liées à la malnutrition.

Deux équipes de communicateurs du Programme national de santé de la reproduction (PNSR) et du Programme national intégré de l’alimentation et la nutrition (PRONIANUT), appuyées par deux véhicules équipés de lance voix, vont tour à tour sur différentes collines ciblées de ces deux communes, pour sensibiliser la population.

Au premier jour, l’équipe de la commune Buganda a travaillé sur la colline Murambi, tandis que celle de Rugombo était à Mparambo1. Au deuxième jour, la première équipe était à Ruhagarika en commune Buganda, tandis que celle de Rugombo animait la même séance à Munyika2.

Pour Philibert Hakizimana, cadre du PNSR, cette campagne a été organisée au niveau de la communauté, pour la promotion de la santé de la reproduction en général, la planification familiale et la santé sexuelle reproductive (SSR) des jeunes et des adolescents en particulier.

L’objectif était d’appuyer les messages donnés par les administratifs et les agents de santé communautaire, et aussi parler des piliers centraux de la santé de la reproduction. Il s’agit notamment de la planification familiale, la maternité à moindre risque et la SSR des jeunes et adolescents, a-t-il- précisé. Cela étant, le but visé est que la population ait un bon comportement, avec des stratégies de prévenir et de lutter contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), a martelé le même sensibilisateur du PNSR.

Pour la régulation des naissances, il a parlé de trois catégories de méthodes utilisables au Burundi, dont les méthodes contraceptives modernes, les méthodes naturelles et les méthodes de contraception chirurgicale, irréversibles et demandant le consensus entre l’homme et la femme.

Parmi les méthodes modernes, il a évoqué notamment les méthodes hormonales dont les pilules qu’on donne aux mères allaitantes et autres, les injectables intramusculaires et les sous-cutanées, l’implant, les méthodes à longue durée d’action comme les dispositifs intra-utérines, et les préservatifs dans les non prescriptives.

Dans les méthodes naturelles, il a insisté sur celle dite des jours fixes ou collier du cycle menstruel, en maîtrisant le cycle menstruel de la femme. En cas d’effets secondaires, il a recommandé aux utilisateurs de se rendre aux structures de soins, pour vérifier si c’est lié réellement aux produits consommés ou autres, au lieu d’aller se faire consulter par un voisin profane.

Quant à la nutrition, les sensibilisateurs expliquent ce que c’est une alimentation équilibrée, et son importance sur la santé en général, et celle des enfants de moins de deux ans et des mères en particulier. Notons que lesdites séances de sensibilisation se terminaient chaque fois par des jeux concours sur les thèmes de la santé reproductive et la nutrition, avec des prix aux meilleurs répondants, constitués notamment de pagnes, de houes, de bassins, des seaux, savons, des cahiers et des stylos.