KAYANZA, 29 avr (ABP) – Le secrétaire général adjoint du parti CNDD-FDD, M. Cyriaque Nshimirimana, s’est joint samedi le 27 avril à la population de la commune et province Kayanza (nord du Burundi) dans les travaux communautaires qui consistaient à entretenir le pourtour du stade Gatwaro par des carrières et à boucher les nids-de-poule se trouvant dans la rue menant vers ce stade, a-t-on constaté sur place.
Dans son discours d’accueil, le gouverneur de Kayanza, le colonel Rémy Cishahayo, s’est réjoui que la production du maïs ait été très bonne et que la province ait déjà encaissé 6 milliards de FBu via l’achat de cette production par l’Agence nationale de stock stratégique et de sécurité alimentaire (ANAGESSA). Il a également salué la mesure récemment prise par le comité national du parti CNDD-FDD qui place l’avocatier parmi les cultures industrielles du Burundi. Il a ainsi appelé les habitants de cette province à se prendre d’engouement pour cette culture.
Prenant la parole à son tour, le secrétaire général adjoint du parti CNDD-FDD a invité la population à faire un regard rétrospectif sur le passé afin qu’aucun Burundais ne soit tué ou contraint à l’exil.
D’après lui, les fruits de la paix sont le développement et non les aides. Le développement, c’est également le partage équitable du patrimoine national et des biens du pays, a-t-il laissé entendre, donnant à titre d’exemple l’accès facile aux soins de santé et la subvention des engrais.
M. Nshimirimana a, de plus, souligné que le développement émane de la population et non des étrangers, d’où il a invité à la bonne collaboration entre les membres de la famille afin de parvenir à la satisfaction de leurs besoins fondamentaux et ceux de leurs enfants. Il s’est également adressé à la population burundaise pour qu’elle s’implique activement dans l’élevage.
Etant donné que la province Kayanza fait frontière avec le Rwanda, M. Nshimirimana a exhorté les responsables dans différents secteurs, de même que la population, à ne pas tremper dans la fraude tant des minerais que du café car, a-t-il signifié, la constitution burundaise préconise que tout Burundais est appelé à protéger le patrimoine national.
« Celui qui facilite ou laisse la fraude se passer ne fait que trahir le pays, a-t-il insisté, avertissant que ceux qui s’y impliqueront devront être sévèrement sanctionnés.