NGOZI, 30 avr (ABP) – Dans ses assises des 22 et 23 avril à Ngozi (nord du Burundi), le comité central du parti CNDD-FDD a insisté sur la revalorisation du secteur de l’éducation au Burundi.
Dans son message à la presse du 24 avril 2024, le secrétaire général de ladite formation politique, M. Réverien Ndikuriyo, livrant les conclusions de la réunion, a fait savoir que le CNDD-FDD voudrait que chaque ménage burundais revienne sur l’éducation au foyer en mettant en avant les valeurs traditionnelles du pays.
Dans les cursus de formations scolaires et académiques, les cours doivent être adaptés aux objectifs des visions du pays, en l’occurrence ceux d’un Burundi émergeant en 2040 et développé en 2060.
M. Ndikuriyo est revenu sur la restauration et la valorisation des internats dans les écoles secondaires publiques, ainsi que la redynamisation des services de logement et de restauration dans les universités publiques du pays pour maximiser les conditions d’apprentissage et sortir une élite à la hauteur des défis qui hantent le pays.
Sur le plan qualitatif, les sections scientifiques et techniques devront être revalorisées. Pour les filières médicales particulièrement, la formation des techniciens médicaux et les médecins, y compris les plus spécialisés, doit être une priorité afin de produire des prestataires de santé capables de fournir des services médicaux sollicités à l’étranger. Cela permettra même aux patients qui se rendent dans les pays avancés pour les soins médicaux de les avoir sur place et économiser les moyens et le temps pour d’autres investissements.
Enfin, dans les établissements supérieurs, les étudiants présentant des rapports de fin d’études ou les travaux de recherches doivent choisir des sujets qui contribuent au développement du pays. Les jeunes qui ont des talents seront recensés et appuyés pour produire des œuvres pouvant faire avancer le pays sur le plan du développement.