BUJUMBURA, 15 mai (ABP) – L’association des industriels du Burundi (AIB), en collaboration avec le ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, l’ADB et la Chambre du commerce et de l’industrie, ont organisé mardi le 14 mai 2024, une journée de réflexion sur les exportations des produits burundais.
Dans son allocution, le ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Marie Chantal Nijimbere a précisé que cette journée a été organisée pour échanger sur les défis pour les exportations des produits burundais et de proposer des solutions concrètes et durables qui contribuent à libérer le potentiel des entreprises exportatrices.
D’après elle, les importations sont supérieures aux exportations avec un faible taux de couverture de ces dernières. Le niveau de déficit commercial évolue avec la dynamique des importations. Cela montre que la structure des échanges extérieurs du Burundi est caractérisée par une balance déficitaire et ces échanges restent les plus faibles.
Pour faire face à cette situation, Mme Nijimbere a constaté qu’on devrait favoriser un commerce extérieur compétitif et catalyseur du développement, nouer un partenariat stratégique à fort impact commercial visible, renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles d’évaluation des normes de la qualité, afin de confronter aux défis qui handicapent le développement des exportations.
Elle a indiqué quelques défis à révéler liés notamment aux problèmes d’accès au financement, à l’énergie électrique, le manque des carburants, la lenteur administrative des tarifaires et non tarifaires ainsi que le non-respect des normes. Mme la ministre a informé que le gouvernement du Burundi va continuer de mettre en œuvre les réformes, afin d’assurer la transformation structurelle du commerce extérieur et l’accent sur l’amélioration du cadre légal, réglementaire et l’harmonisation avec ceux de la région et de la ZLECAF.
Au cours des échanges et débat, les partenaires au développement ont proposé de renforcer l’accès aux marchés locaux, régionaux et internationaux, de faciliter les échanges commerciaux, faire la sécurisation des opérations de commerce et la mobilisation accrue des financements des activités commerciales.
Ils ont également signalé qu’il faut mettre en œuvre des projets de développement industriels du pays, accroître la production et la diversification des produits d’exportations pour profiter des marchés communs des sous- régions, afin de sortir à ces défis qui freinent les Burundais à booster en matière du commerce.
Pour clôturer, Mme Nijimbere a indiqué que le gouvernement du Burundi va collaborer avec les acteurs impliqués dans la promotion et la diversification des exportations par le renforcement du climat des affaires et d’investissement, pour atteindre la vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060.