CIBITOKE, 14 juin (ABP) – La Solidarité pour la promotion des droits humains (SPDH) a organisé du 12 au 13 juin 2024, au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), un atelier de renforcement des capacités sur l’éducation civique, la communication non violente et les principes démocratiques régissant la période électorale.
L’objectif de cette activité de cette formation, organisée à l’intention des responsables administratifs, des responsables des démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des représentants des confessions religieuses et des leaders de la société civile, était de prévenir les violations des droits humains et l’instrumentalisation de la jeunesse pendant la période électorale.
Pour la coordinatrice du projet Prévenir les violations des droits humains et l’instrumentalisation de la jeunesse pendant la période électorale pour la consolidation des valeurs démocratiques et la bonne gouvernance, Mme Elysée Ndayiragije, les élections ne doivent pas perturber la bonne cohabitation de la population. Elles viennent en leur temps et passent, tandis que ceux qui habitent ensemble doivent préserver leur bon voisinage qui leur est tous profitable, a-t-elle fait savoir. Elle a appelé les participants au respect des droits humains pour la bonne cohabitation.
D’après le consultant de SPDH, Me Jérémie Rubabaza, les gens ne doivent pas avoir les mêmes idées. Pour le bon déroulement des échéances électorales, il a précisé qu’il faut essayer de convaincre par le dialogue au lieu de contraindre par la menace et la force.
Selon un des participants, Mme Dorothée Ntahimpera, qui est membre du parti UPRONA, la cohésion sociale reste une priorité avant, pendant et après les élections. Aussi, a-t-elle fait remarquer, le respect des droits humains est le principal pilier du développement durable.
Quant à Jonathan Hamza Niyongabo, un autre participant, une formation qui incite les gens à la bonne cohabitation et à la communication non violente, organisée à la veille des élections, est tombée à point nommé.
Il a appelé tout Burundais âgé de 18 ans et plus à répondre aux élections prochaines et à la tolérance politique.
Le représentant de l’Eglise adventiste du 7ème jour, Daniel Niyirera, a renchéri en indiquant que la méfiance ne profite à personne. Il a invité tout un chacun au respect mutuel et à se compléter car, a-t-il dit, seule l’union fait la force.