BUJUMBURA, 28 juin (ABP) – L’association de lutte contre le chômage et la torture (ALUCHOTO) a publié mercredi un communiqué de presse à travers lequel elle apprécie positivement les efforts du gouvernement dans l’amélioration des droits de l’homme au Burundi. C’était à l’occasion de la journée mondiale dédiée au soutien des victimes de la torture qui est célébrée chaque année le 26 juin.
Le coordinateur national de cette association, M. Vianney Ndayisaba qui a lu ce communiqué, a rappelé que le Burundi a ratifié la convention contre la torture, traitements cruels, inhumains et dégradants le 18 février 1993. Pour ce, l’ALUCHOTO demande à l’Etat du Burundi d’éradiquer l’impunité de la base au sommet, d’identifier les auteurs des actes de tortures physiques, sociales et psychologiques pour qu’ils soient punis conformément à la loi. Cette association demande en outre à l’Etat du Burundi de rétablir dans leurs droits, toutes les victimes de la torture sociale liée à la spoliation des terres, de faire respecter les exécutions des décisions judiciaires déjà coulées en force de chose jugée.
L’ALUCHOTO invite en outre l’Etat à améliorer les conditions de détention surtout par le désengorgement des prisons, garantir la liberté d’expression, des droits civiles et politiques chez tous les citoyens.
L’ALUCHOTO salue donc les efforts du gouvernement en ce qui concerne l’amélioration de la situation des droits de l’homme. Elle encourage également le président de la République dans son combat de lutte contre l’impunité et la torture et rappelle que la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 va de pair avec le respect des droits de l’homme.