BUBANZA, 3 juil (ABP) – L’organisation en coopératives d’auto développement pour les femmes et filles est jugée comme l’un des facteurs d’autonomisation de la femme, d’après Mme Vumiliya Nduwayezu de la zone Bubanza en commune et province Bubanza (nord-ouest du Burundi), qui est la présidente de la coopérative « Inkingi y’iterambere ».
Contactée par l’ABP, Mme Nduwayezu a fait savoir que cette coopérative est composée de 25 femmes, qui se sont mises ensemble en 2022. Elles ont débuté par la vannerie, avec un capital de 250.000 FBu. Actuellement, elles pratiquent la couture, le commerce et la vannerie, et arrivent à un capital d’environ 8 millions de FBu. La même coopérative a déjà créé 4 emplois mais fait face au manque de marchés d’écoulement de ses produits, selon Mme Nduwayezu.
Certaines femmes membres de la coopérative « Inkingi y’iterambere », rencontrées à leur atelier de couture, au marché central de Bubanza, disent qu’elles ont pensé à se regrouper dans la coopérative d’auto-développement dans l’objectif de faire face à la cherté de la vie, d’épauler leurs époux dans les besoins de leurs ménages, et de ne pas tout compter sur leurs conjoints.
Un des membres, qui a préféré garder l’anonymat, a révélé à l’ABP que des revenus de cette coopérative l’ont valorisé dans sa famille restreinte. Cette femme indique que sa famille mangeait une fois par jour mais qu’actuellement, elle arrive à trois repas par jour. Elle s’est déjà acheté des volailles et caprins pour l’élevage, a-t-elle confié à l’ABP.
Des membres de cette coopérative appellent les autres femmes et filles à l’organisation en coopératives d’auto-développement afin que leurs talents soient complémentaires et pour leur autonomisation.