BUJUMBURA, 4 juil (ABP) – Les enfants en bas âge (0 à 2 ans) doivent être bien nourris pour bien grandir et permettre un bon développement de leur cerveau, a déclaré le conseiller socioculturel du gouverneur de la province Bujumbura (ouest du Burundi) lors d’une réunion de sensibilisation des membres de la Plateforme communale de la sécurité alimentaire et de nutrition des communes Kanyosha et Isare, tenue mercredi le 3 juillet au chef-lieu de la commune Kanyosha.
Un enfant dont le cerveau n’est pas bien développé ne peut pas réussir en classe, et le pays ne peut pas avoir de cadres bien formés pour le servir, a-t-il fait savoir, avant de recommander aux communes de repérer toutes les personnes mal nourries et leur apprendre, à travers des séances de sensibilisation, comment cultiver des cultures riches en vitamines, en glucides et lipides, bien les cuire et les manger.
Des données chiffrées doivent être dégagées, de même que les plans d’actions doivent être intégrés dans les Plans communaux de développement communautaires (PCDC) afin de les proposer aux partenaires œuvrant dans le domaine de la nutrition, a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, les communes ignorent les cas de malnutris légers, aigus ou chroniques ; et les prises en charge faites ne sont pas efficaces. La malnutrition est complexe et nécessite des solutions transversales, a fait entendre le conseiller socioculturel du gouverneur de Bujumbura, avertissant que le Comité de pilotage de la Plateforme provinciale de la sécurité alimentaire et de nutrition (COPIL/PPSAN) est là pour superviser et coordonner toutes les activités des PCSANs.
Il leur a promis des séances de renforcement de capacités afin qu’ils soient imprégnés des tâches qui les attendent.
Le gouverneur de province, M. Désiré Nsengiyumva, a indiqué que tant qu’on n’aura pas une base de données des effectifs des personnes mal nourries, il sera toujours difficile de les guérir.