RUTANA, 29 juil (ABP) – Les violences basées sur le genre, le manque de liberté d’adhérer dans des associations ou partis politiques, le niveau d’études bas, ainsi que le manque de moyens suffisants pour mettre en œuvre des projets pour leur auto développement sont quelques-uns des défis qui empêchent les femmes d’être représentées dans des positions de prise de décisions, ont mentionné les femmes membres des consortiums d’associations des femmes et les femmes leaders dans toutes les communes de la province Rutana (sud-est du Burundi).
C’était au cours d’un atelier organisé pour sensibiliser les femmes à se présenter aux élections, qui a eu lieu les 25 et 26 juillet 2024, au chef-lieu de la province.
M. Ignace Niyonzima, représentant du projet Bakenyezi dukenyerere amahoro qui vise la promotion des femmes dans des positions de prise de décisions et qui a organisé cet atelier, a reconnu que les femmes leaders occupant des positions de prise de décisions représentent une petite partie par rapport aux leaders en général. A cela s’ajoute le manque de confiance de soi des femmes, a souligné M. Niyonzima, qui s’est toutefois réjoui que les leaders dans différents domaines de la vie de la province Rutana sont au courant de cette situation et qu’ils agissent en sorte qu’elle puisse changer.
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