CIBITOKE, 26 juil (ABP) – Une séance de réflexion et d’échanges sur la liaison entre la gestion des traumatismes et la réconciliation a été organisée jeudi le 25 juillet, au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), par l’organisation Trauma Healing And Reconciliation Services (THARS), en collaboration avec ses partenaires MIPAREC et YAGA, sous l’appui financier de Impunity Watch au Burundi, a-t-on constaté sur place.
Le représentant du THARS, M. Ferdinand Manirakiza, a fait savoir que les Burundais ont beaucoup évolué en ce qui est de la cohésion sociale, après des années de violences. Il a parlé des institutions étatiques avec des élections régulièrement organisées, et de l’agrément des organisations de la société civile travaillant pour la promotion et la protection du bien-être du citoyen. Il a aussi parlé du traitement du passé, de la transmission non violente des mémoires, du dialogue, de la réparation et du dialogue inter générationnel.
Selon le chef de cabinet du gouverneur de Cibitoke, M. Anicet Saïdi, qui a ouvert cette séance, l’objectif était de permettre aux participants d’échanger sur le passé sanglant qu’a connu le Burundi pour connaître la vérité et prendre des stratégies visant à éradiquer le mal. Ainsi, des sujets comme le soutien psychosocial et la supervision clinique, ainsi que la justice restauratrice ont été abordés.
Pour le projet Barundi Tuyage mis en œuvre dans cinq provinces, le chef de cabinet a interpellé les participants de servir de modèle à leur entourage pour la bonne cohésion sociale et la justice transitionnelle. Il les a exhortés à la restitution des échanges, dans leurs milieux respectifs, pour asseoir la justice et la cohésion sociale.
Les participants, constitués par des administratifs, des représentants des partis politiques, des confessions religieuses et ceux de la société civile, ont fait des engagements pour participer à la consolidation de la paix et asseoir la justice transitionnelle