BUJUMBURA, 3 déc. (ABP) – L’Office burundais des recettes (OBR) a célébré mardi le 3 décembre 2024, la journée du contribuable. Cette journée a été organisée sous le thème : « Turihe neza, amakori n’amatagisi, dushike ku Burundi butey’imbere.» (L’éducation fiscale comme levier à l’atteinte de la vision nationale)
Dans son allocution, le ministre des finances, du budget et de la planification économique, Audace Niyonzima, a indiqué que cette journée est une occasion de rappeler tous burundais d’adopter un comportement meilleur afin de bien payer les impôts et les taxes comme il se doit. Il a signalé que l’obligation de payer les impôts et les taxes, pour promouvoir le développement du pays surtout pour les pays en voie de développement comme le Burundi.
Le ministre des finances a apprécié le thème de cette année qui reflète sur la vision du Burundi émergent en 20240 et développé en 20260 afin que tous burundais puissent contribuer pour arriver à cette vision. Pour lui, le contribuable a une importance capitale au Burundi car, non seulement il paie l’impôt, mais également il est source du développement du pays, fournit du travail aux citoyens, s-auto développe et contribue au développement de sa propre famille. De ce fait, il a félicité tous les contribuables qui ont compris l’avantage de payer l’impôt et taxe afin de contribuer au développement du pays.
Cependant, il a déploré le fait qu’il s’observe ceux qui ne veulent pas changer de mentalité pour contribuer à la croissance économique du pays. Parmi ces derniers, figurent certains des déclarants, conseils fiscaux, quelques individus du personnel de l’OBR, qui pratiquent la fraude, corruption, vol, malversations économiques. Il les a invités à couper court avec ce mauvais comportement et de travailler conformément à la loi. Si non, a-t-il averti, l’Etat va adopter des mesures rigoureuses pour les punir sévèrement.
Il a apprécié l’étape déjà franchie par l’OBR depuis 2010 jusqu’à maintenant tout en l’encourageant à fournir plus d’effort pour collecter le maximum d’impôts et taxes afin d’augmenter les fonds qui entre dans le trésor public.
Par rapport aux problèmes qui s’observent au Burundi à savoir la pénurie du carburant des devises, et d’autres, Niyonzima a révélé qu’il suffit de travailler dur, savoir exploiter la richesse que Dieu nous a offerte afin de créer des industries. Il faut aussi s’atteler à l’agriculture et élevage, beaucoup plus à la culture des plantes commerciales et industrielles afin de les exporter pour avoir ces devises et pouvoir les utiliser en achetant tous ces besoins, a-t-il mentionné.