RUYIGI, 9 déc (ABP) – Les jeunes de la province Ruyigi, et surtout ceux rapatriés en provenance des pays limitrophes du Burundi, sont appelés à éviter les distractions de toute sortes et surtout d’unir leurs forces au sein de coopératives de production pour arriver à se développer.
Cet appel émane du président de l’association des jeunes rapatriés du Burundi (AJRB). C’est au moment où cette association s’est jointe aux réfugiés du camp Bwagiriza, dans la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Selon le président de l’AJRB, jean Claude Nikiza lorsqu’une personne a passé beaucoup de temps dans un camp de réfugiés, elle développe une attitude et une habitude de quémander parce qu’elle se croit toujours en état d’indigence.
Il a aussi indiqué qu’au sein de l’association des jeunes rapatriés burundais, les adhérents luttent contre cette mauvaise habitude qui ne fait que garder l’être humain dans la pauvreté. Il déclare que l’objectif de ces jeunes est de s’atteler aux travaux de développement comme tout autre citoyen ordinaire.
Il a souligné, par ailleurs que la loi burundaise précise que chaque rapatrié qui passe trois ans, dans le pays après son retour d’exil, est considéré comme étant désormais sans aucune indigence.
Dans l’objectif de mieux se développer, cette association incite toute la jeunesse, à se réunir au sein des coopératives pour mieux produire et accélérer l’auto-développement.
Les principaux axes de l’action de cette association se focalisent sur la cohabitation pacifique, la lutte contre les violences basées sur le genre, l’auto-développement et la cohésion socioéconomique. « Pour le moment nous travaillons surtout avec le HCR et la direction générale des rapatriements et notre action se focalise surtout sur le camp des réfugiés congolais de Bwagiriza et celui de Rutana ; les populations cibles sont faites des réfugiés congolais, de la population hôte et des rapatriés locaux », a-t-il dit.
Signalons que cette association exerce ses activités depuis 2020.