RUYIGI, 9 déc (ABP) – Les partenaires techniques et financiers qui appuient la province Ruyigi dans le domaine de la sécurité alimentaire, sont appelés à consulter les administrateurs communaux pour être informés sur les lignes auxquelles il faut intervenir et s’aligner aux plans; communaux. Ils sont également appelés également à injecter les fonds dans les activités productives au profit de la population et non dans les réunions de sensibilisation, impliquer toutes les parties prenantes et renforcer la communication pour le développement afin d’atteindre un meilleur rendement sur terrain à partir de l’année 2025.
Ces recommandations ont été émises vendredi le 6 décembre 2024, lors de la clôture de la réunion d’évaluation des réalisations, au cours de cette année et des perspectives d’avenir dans le domaine de la sécurité alimentaire et de nutrition.
Les membres de la plateforme multisectorielle de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en provenance de la primature étaient présents dans cette réunion.
Lors de l’ouverture de cet atelier le gouverneur de la province Ruyigi, Mme Emerencienne Tabu, a fait savoir que cette province est actuellement avancée dans le domaine de la sécurité alimentaire et que les structures des acteurs de la sécurité alimentaire sont opérationnelles, à savoir les Plateformes provinciales de sécurité alimentaire et nutritionnelles (PPSAN) et les plateformes communales de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PCSAN).
Elle a notamment précisé que cette rencontre visait l’autoévaluation, les réussites enregistrées, les défis rencontrés et d’arrêter les stratégies et approches à mettre en œuvre pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon Mme Tabu, l’objectif de cette rencontre étant également de mobiliser toutes les ressources nécessaires et conjuguer les efforts afin d’aboutir aux meilleurs résultats dans l’avenir.
Dr Agnès Icoyanditse chargé de la nutrition au sein de la PPSAN a abondé dans le même sens, expliquant que quand on investit dans la nutrition, on aboutit à des programmes innovants, l’économie du pays augmente, les salaires des ouvriers peuvent augmenter.
Elle a, par ailleurs, fait savoir que la malnutrition est une partie visible d’un iceberg, ajoutant que la malnutrition et les infections vont toujours de pair, raison pour laquelle il faut une approche intégrée et une meilleure appropriation de tous.