BUJUMBURA, 9 déc (ABP) – Le ministre des finances, du budget et de la planification économique, Audace Niyonzima et le directeur pays du Fonds international de développement agricole (FIDA), Dagmawi Habte Selassie, ont signé vendredi le 6 décembre 2024, en marge de la table ronde des partenaires au développement et des investisseurs privés (du 5 au 6 décembre 2024 à Bujumbura), la lettre d’amendement à l’accord de financement du Projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale du Burundi (PAIFAR-B)
Dans un communiqué de presse y relatif, il a été précisé que le gouvernement du Burundi a bénéficié d’un financement additionnel de dix-neuf millions trois cent soixante-dix-neuf mille et cent dollars américains (USD 19.379.100) pour le PAIFAR-B, de la part du FIDA, pour faire face aux défis liés à l’exclusion financière et au renforcement à l’éducation financière.
L’objectif du PAIFAR-B est de renforcer l’inclusion financière des populations rurales agricoles et non agricoles, c’est-à-dire, les producteurs, les organisations paysannes, les femmes, les jeunes, les micro-entrepreneurs et les vulnérables, dans le cadre de combler les écarts entre la demande et l’offre en services financiers et non financiers.
« Je suis fier d’officialiser notre financement additionnel pour le projet PAIFAR-B axé sur l’inclusion financière agricole et rurale. L’accès au financement demeure un défi majeur pour le secteur agricole, comme souligné lors de la présente table ronde des partenaires au développement et des investisseurs privés, » a indiqué le directeur pays du FIDA.
Il a rassuré que le FIDA reste un partenaire stratégique pour le développement rural et l’inclusion financière au Burundi, avec un portefeuille atteignant désormais 216 millions de dollars. « Ce financement additionnel inclut notamment un appui spécifique aux petites et moyennes entreprises (PMEs) agricoles, » a-t-il ajouté.
Le FIDA a accepté aussi d’étendre la durée du PAIFAR-B jusqu’au 31 mars 2029, ce qui permettra de répliquer et approfondir les activités du projet dans les zones actuelles d’intervention, mais aussi d’étendre la couverture géographique du projet, afin de couvrir l’ensemble du milieu rural du pays, a révélé Dagmawi Habte Selassie.
Pour sa part, le ministre Niyonzima, a souligné que le renforcement de l’inclusion financière des populations rurales permettra au Burundi d’atteindre les objectifs de sa vision à l’horizon 2040-2060.
Signalons que la signature de la lettre d’amendement à l’accord de financement du PAIFAR-B a eu lieu en présence du ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Prosper Dodiko.