RUMONGE, 9 dec (ABP) – Du matériel d’une valeur de 113. 800.000 Fbu a été offert vendredi dernier à la commune Rumonge par le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la sécurité publique.
Ce matériel qui servira à la digitalisation du service d’état-civil de la commune Rumonge a été rendu disponible grâce au financement de l’ONG FVS-AMADE afin de faciliter le service d’enregistrement des naissances et ainsi promouvoir les droits de l’enfant, selon, Dr Jean de Dieu Ndayikeza, chargé du programme au sein de cette organisation.
Il a précisé que la commune Rumonge a été choisie car, elle connait un nombre important d’enfants non enregistrés, ce qui empêche lesdits enfants à bénéficier certains avantages sociaux, comme la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans.
L’ONG FVS-AMADE va également accompagner le projet par la formation du personnel de l’état-civil de la commune Rumonge, afin d’avoir des connaissances pour l’utilisation du matériel informatique, a signalé M. Ndayikeza.
Le directeur général de l’administration du territoire, de l’éducation civique et des collectivités locales, M. Valentin Nahimana qui a représenté le ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la sécurité publique, a, lui aussi, confirmé qu’un enfant non enregistré dans les services d’état-civil est un enfant sans identité juridique. Pour lui, ce projet de digitalisation du service d’état-civil présentera pas mal d’avantages puisque l’enregistrement des cas de naissances ou de décès se fera cette fois-ci aux structures sanitaires suite à l’interopérabilité entre elles et les services d’état-civil.
De plus, ce projet contribuera à la mise en œuvre d’un programme qui prévoit que d’ici 2030, tout le monde sera enregistré, a ajouté M. Nahimana, tout en soulignant que la commune Rumonge s’ajoute aux 11 d’autres communes à pouvoir bénéficier le projet de digitalisation de leurs services d’état-civil de la part du ministère en charge de l’intérieur.
Il a salué ce geste accompli par FVS-AMADE et a plaidé aussi pour certains accessoires manquants, afin que ce matériel soit bien installé et ainsi servir à la population.
Les utilisateurs ont été interpellés à bien entretenir ce matériel et surtout d’accepter d’être formés pour ceux qui ne savent pas manipuler l’outil informatique.
Selon M. Nahimana, celui qui se verra incapable après la formation, sera viré du service d’état-civil.
Signalons que ce matériel est constitué de trois ordinateurs de bureau, de 35 tablettes, d’une machine photocopieuse, du scanner, de l’imprimante, d’un groupe électrogène, de six plaques solaires, 24 cartouches, 5 routeurs, 40 rames de papiers, 40 cartes sim pour l’alimentation internet.