BUJUMBURA, 16 déc (ABP) – Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, en compagnie des anciens présidents, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, ont animé un panel, le samedi 14 décembre 2024, sur la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060. Les trois personnalités ont évoqué toutes les issues possibles afin d’atteindre cette vision.
Le chef de l’Etat a, d’emblée, fait remarquer que l’année 2025 est synonyme de démarrage, vers l’atteinte de la vision. S’exprimant sur la question en rapport avec les investisseurs qui font face à la corruption et préfèrent abandonner d’investir au Burundi, le chef de l’Etat a répondu que le pays a pris des mesures pour attirer les investisseurs et leur permettre de mener des activités au Burundi. Ces mesures s’inscrivent dans le sens d’éradiquer la corruption exercée à leur endroit, par certains responsables. Le président Ndayishimiye a, par ailleurs, indiqué que les étapes déjà franchies sont prometteuses vers l’atteinte de cette vision. A ce propos, il a tenu à rassurer la population Burundaise que cette vision sera atteinte sans aucun doute. Pour lui, le Burundi est en train d’emprunter la voie d’autres pays qui sont parvenus à atteindre leur vision.
Pour l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, pour atteinte la vision, il faut que les administratifs soient sensibilisés pour un changement en profondeur et être conscients qu’ils doivent travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et non viser leur intérêt propre. Il trouve que l’atteinte de la vision exige que la jeunesse soit impliquée en profondeur, en étant informé des étapes de cette vision et de ce qui est exigée à leur endroit, afin qu’elle s’implique corps et âme, car elle sera au rendez-vous en 2040 et en 2060, a-t-il signifié. Il a interpellé les décideurs à y mettre beaucoup d’engagement pour que cette jeunesse soit informée et mise à contribution.
Pour sa part, l’ancien président Domitien Ndayizeye, il considère que la réussite de la vision exige de se conformer à 3 principes majeurs : l’amour du pays, la mise en application de la loi et un travail en synergie. Il prône l’ouverture du pays, il trouve que l’accueil chaleureux légendaire des Burundais constitue un atout important qu’il faut exploiter à sa juste valeur. Les deux anciens présidents trouvent que l’ouverture amène les touristes qui à leur tour apporte des devises au pays et d’autre part vont faire l’éloge du Burundi. Le tourisme étant, selon eux, un atout majeur qui contribue à l’atteinte de la vision.