GITEGA, 19 déc (ABP) – La vie en association d’auto-développement est bénéfique pour ses membres, une conviction de Mme Calinie Ntakarutimana qu’elle a confiée à l’ABP.
Mme Ntakarutimana est une divorcée qui prend en charge cinq enfants. Elle est membre de la coopérative « Akaranga-Gitega » regroupant des femmes en situation de vulnérabilité entre autres des veuves, des divorcées et des femmes célibataires.
Grâce à la coopérative précitée, les membres de l’association ont appris le métier de couture, qui leur a procuré, par la suite, un fonds de roulement de dix millions de Fbu et 12 machines à coudre. « Dès lors, nous avons défriché notre chantier d’auto-développement », a dit Mme Ntakarutimana.
Pour le moment, elles ont acheté du matériel de couture et broderie et vendent leur production dans une maison leur octroyée par commune. « Les dividendes de la production nous aident à satisfaire nos besoins essentiels, tels l’alimentation, l’éducation des enfants, les soins de santé, l’habillement », etc.
Comme ses amies membres de la coopérative, elle a pu ériger un projet d’élevage de porcs et de poules et a ouvert un compte d’épargne dans une microfinance.
Mme Ntakarutimana a lancé un appel aux femmes qui errent dans la bassesse, telle la prostitution ou l’escroquerie d’abandonner ces mauvaises pratiques et leur a conseillé d’apprendre des métiers et d’adhérer dans des mouvements associatifs, afin de se tirer du gouffre de la misère. L’union fait la force, a-t-elle conclu.