CANKUZO, 19 déc (ABP) – Les femmes et les filles de la province Cankuzo sont de plus en plus victimes des violences basées sur le genre que les hommes. Cela a été confirmé par le conseiller en charge des affaires juridiques au cabinet du gouverneur de cette province, Silas Nimbona lors d’une réunion d’échange sur l’amélioration des interventions dans la lutte contre ces violences, tenue le mercredi 17 décembre 2024, à l’intention de différents leaders, a-t-on appris sur place.
Comme l’a affirmé le conseiller du gouverneur de la province Cankuzo, les violences basées sur le genre sont une réalité en cette province et a précisé qu’elles sont beaucoup plus fréquentes chez les femmes et filles que chez les hommes selon les différents rapports fournis.
Il a interpellé les participants et toute la population à se donner corps et âme pour l’éradication de ces violences.
A noter que les infractions relatives aux violences basées sur le genre sont punies de peines qui varient entre les amandes et l’emprisonnement à perpétuité comme l’indique le substitut du procureur de la République en cette province, Vincent Kabika. A titre illustratif, le code pénal punit d’une amande de 20 à 50 mille francs burundais, le conjoint connu coupable d’adultère au moment où l’auteur d’un viol ayant été commis sur un enfant de moins de 12 ans ou si l’auteur se savait porteur d’une maladie sexuellement transmissible dont on connaît le caractère incurable est puni d’une servitude pénale à perpétuité ajoute Kabika.
Par ailleurs, ces infractions relatives aux VBG ne sont ni incompressibles ni graciables, souligne ce substitut du procureur à Cankuzo.