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ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Le secrétaire général du parti CNDD-FDD a répondu aux questions des journalistes

ByAdministrateur

Jan 13, 2025

            BUJUMBURA, 6 jan (ABP) – Le secrétaire général du parti CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, a animé vendredi le 3 janvier 2025 au stade Nkurunziza Peace Park Complex de Gisenyi (zone de l’ancienne province de Makamba) dans la nouvelle province élargie de Burunga, une conférence de presse au cours de laquelle il a répondu aux questions pertinentes des journalistes, portant sur le développement et l’économie du pays, les relations entre le Burundi et le Rwanda, la cohabitation entre le parti au pouvoir et les autres partis politiques agréés au Burundi, ainsi que sur la jeunesse.

            Concernant les cultures de rente au Burundi, Ndikuriyo a, d’emblée, rappelé que le parti CNDD-FDD s’est engagé à prendre le devant dans la promotion des cultures d’exportation générant des devises qui aident le pays pour l’achat des importations.  Il a, à cet effet, indiqué à la presse que le rapport sur l’état des lieux de la culture des avocats et d’autres cultures sera présenté à la fin du mois d’avril de cette année.

            Répondant à la question de savoir la position du parti au pouvoir quant à la fermeture des frontières entre le Burundi et le Rwanda, le secrétaire général du parti CNDD-FDD a signalé que chaque pays dispose de sa propre organisation et prend des décisions nécessaires pour remédier à des différends existants.

            Soulignant que le Rwanda est et restera un pays voisin du Burundi, il a déploré que ce pays voisin se soit joint aux putschistes de 2015 tout en leur donnant refuge, alors qu’il n’est pas permis au soldat de dépasser les frontières.

Il a fait remarquer que l’on a demandé au Rwanda d’extrader ces putschistes mais que ce dernier n’a pas encore réagi convenablement. « Le dialogue se poursuit ; une fois que la question sera résolue, les frontières seront rouvertes, » a-t-il rassuré.

Ndikuriyo s’est, par ailleurs, réjoui de bonnes relations qui existent entre le Burundi et la Tanzanie, signalant que l’on a récemment célébré, à Kigoma, 20 ans de cohabitation pacifique tout au long de la frontière des deux pays. « Durant les 20 ans, on n’a enregistré aucun cas de perturbateurs de la sécurité du pays qui ont pu passer par la frontière existant entre le Burundi et la Tanzanie, » a-t-il révélé.

Au sujet de la cohabitation entre le parti CNDD-FDD et les autres partis politiques, Ndikuriyo a signalé qu’il n’y a aucun problème et que l’on travaille en étroite collaboration.

A la question de savoir pourquoi l’on investit beaucoup dans la jeunesse, le secrétaire général du parti au pouvoir a précisé que l’on souhaite former les jeunes sur l’éducation patriotique pour qu’ils grandissent avec discipline et intégrité, ainsi qu’avec l’engouement de défendre les intérêts du pays quitte à se donner pour sauver la vie des autres. « Ces jeunes ne sont pas des enfants des Bagumyabanga seulement ; raison pour laquelle ils ne portent pas des uniformes du parti CNDD-FDD : ce sont des enfants du pays, » a-t-il clarifié.

S’agissant de la pénurie des produits BRARUDI, il a fait remarquer que l’on est au courant des causes qui sont à l’origine de cette pénurie, rassurant que l’on va contribuer pour y remédier. «Nous nous réjouissons que la population demande des boissons, un signe éloquent témoignant que l’on a de l’argent, » a ajouté le secrétaire général du parti au pouvoir, indiquant que si l’on a pas d’argent, l’on ne peut en aucun cas demander ces dernières.    

Quant à la mise en œuvre de la vision Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060, Ndikuriyo a encouragé la population à retrousser les manches pour travailler dur, tel que répété à maintes reprises par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. « Qui ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus, » a-t-il martelé.

Etant donné que l’année 2025 est dédiée au travailleur hardi, il a, à toutes fins utiles, interpellé tous les Burundais à éviter des ligalas, sans oublier de veiller à l’éducation de leurs enfants, à l’hygiène du corps et des ménages.