BUJUMBURA, 4 jan (ABP) – L’assistant du ministre de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage, Emmanuel Ndorimana a procédé vendredi le 3 janvier 2025, à l’ouverture d’une réunion de remise des résultats et certificats pour les cafés extraordinaires sélectionnés, édition 2024.
Cette réunion a été organisée par l’Office pour le développement du café du Burundi (ODECA), à l’intention des caféiculteurs qui ont participé au concours des cafés extraordinaires sélectionnés, les dégustateurs et les acheteurs du café, a constaté l’ABP sur place.
Ndorimana a, dans son allocution, fait savoir que ce concours de cafés leur permet de connaître la différence entre les cafés du Burundi et leur permet de mieux produire.
Selon lui, le café est très important pour le développement des familles et du pays, car si les producteurs de café le cultivent bien, ils se développent dans leurs familles, et le pays aussi obtient de devises.
Ndorimana a en outre fait savoir que le secteur du café au Burundi est confronté à de multiples défis. Il s’agit notamment du changement climatique et l’évolution des devises. Pour relever ces défis, il a demandé aux acteurs œuvrant dans le secteur du café de travailler en synergie pour produire un café de bonne qualité qui permettra d’avoir des marchés internationaux.
A cet effet, il a remercié les sociétés qui ont participé dans cette compétition car, a-t-il justifié, ils manifestent leur volonté de promouvoir le café du Burundi.
De son côté, le directeur général de l’ODECA, Jean de Dieu Niyindabira a, d’abord rappelé que l’objectif de cette réunion marquait la fin des concours de café que l’on retrouve au Burundi. Cette compétition a été réalisée au niveau national pour la participation des acteurs Burundais dans la compétition internationale qui pourrait se faire au niveau de l’Afrique.
Il a lancé un appel vibrant aux caféiculteurs de s’appliquer énergétiquement dans la culture du café car « nous passons plus de 33 ans, le café étant dans les mains des secteurs privés. Et ces derniers, ils s’agissaient à ce qu’ils reçoivent des intérêts exagérés par rapport aux caféiculteurs ». Sur ce, a-t-il expliqué, le gouvernement du Burundi depuis 2020 s’engage de suivre de près la culture du café en promettant les caféiculteurs à avoir un prix préliminaire.
Il a interpellé les caféiculteurs de s’appliquer de cette culture pour avoir le café de bonne qualité, tout en soulignant que les premiers dans ce concours aura la chance de participer dans la compétition au niveau de l’Afrique qui se déroulera en Tanzanie au mois de février de cette année.
Concernant les résultats des cafés extraordinaires sélectionnés pour cette édition, le directeur technique à l’ODECA, Nestor Nizigiye a, d’abord, rappelé que durant cette compétition, l’ODECA a reçu 25 sociétés qui œuvrent dans la culture du café, parmi lesquelles 205 échantillons de café ont été sélectionnées.
Les dégustateurs ont sélectionné 9 cafés présidentiels (qui poussent partout au Burundi) parmi les 205 échantillons.
En outre, il a souligné que l’ODECA est très déterminé car ils produisent maintenant à peu près 65 % de la production du café et ils sont déterminés à travailler jusqu’à 100%.
Il a appelé les caféiculteurs de collaborer ensemble avec l’ODECA en vue d’une synergie afin d’obtenir la bonne production du café.
A la fin d’une réunion, l’ODECA a remis des certificats aux 25 sociétés qui ont participé dans ce concours des cafés extraordinaires et aux dégustateurs ayant aidé à repérer ces cafés.