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Vers l’amélioration des revenus des ménages grâce aux bonnes pratiques agricoles en place

ByAdministrateur

Jan 13, 2025

CIBITOKE, 3 jan (ABP) – Une bonne production de haricots et du maïs pour la saison culturale A 2024-2025, pointe à l’horizon sur plusieurs collines de la commune Mabayi, en province Cibitoke, selon le directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage (BPEAE) de Cibitoke, Jean Pierre Niyimpa.

Ce responsable craint une éventuelle pluie mêlée de vent et de grêle qui pourrait endommager le haricot s’apprêtant à la maturité et le maïs en pleine floraison.

Certains agriculteurs ont déjà commencé la récolte du haricot, tandis que d’autres s’inquiètent de fortes pluies pouvant endommager leurs champs.

Pour le chargé de la production et de la protection végétale au BPEAE Cibitoke, Edmond Uwobikundiye, les revenus des ménages devraient s’améliorer avec les bonnes pratiques en place, dans le cadre du Projet d’Appui à la Conservation des Écosystèmes dans le bassin hydrographique de la Rusizi (PACECOR).

En effet, après avoir constaté que les champs écoles producteurs (CEP), avaient de petites superficies, il a été procédé à la mise en commun des terres, aboutissant aux champs de rayonnement de plus ou moins 5 hectares, selon ce responsable. Ainsi chaque colline peut avoir 3 ou 4 sites avec de telles superficies où se fasse l’encadrement, a-t-on appris.

C’est dans ces nouveaux champs de démonstration devenus Champs Écoles Producteurs Intégrés (CEPI), dans lesquels ceux qui ont mis ensemble leurs terres bénéficient des renforcements de capacité également, des semences de bonne qualité, des plants de bananeraies leur sont distribués, selon la même source.

Quant au chargé de l’aménagement au BPEAE de Cibitoke, Jean Marie Hasubizimana, dans le PACECOR, on vise la restauration des terres envahies par l’érosion liée surtout aux feux de brousse, la protection des sols, comme les berges et les ravins.             Il a ajouté qu’à travers la protection des bassins versants surplombant la rivière Nyamagana en amont, on vise aussi la protection des ouvrages hydrographiques en aval.

Avec l’objectif spécifique dudit projet de protéger et de valoriser les services écosystèmes du bassin hydrographique de la rivière Rusizi, au moins 390 388 plants de diverses espèces, dont les grevilias, les eucalyptus, les calliandras, les cedréllas, les maesopsis, les neems, les prunus et les markhamies, sont dans les pépinières et seront plantés à partir de février 2025 d’après Fidèle Nzigamiye, le chef d’antenne de l’office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) à Cibitoke.