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Appel du chef de l’Etat aux leaders pour promouvoir un comportement exemplaire en 2025

ByAdministrateur

Jan 16, 2025
Le chef de l'Etat lors de son intervention

BUJUMBUR, 31 déc (abp) – À l’occasion du 4ème jour de la prière nationale d’actions de grâce de fin d’année 2024 en maire de Bujumbura, le Chef de l’État, Evariste Ndayishimiye, a dispensé certains renseignements à l’endroit des leaders pour les inciter à changer de mentalité et de comportement afin de mieux servir la nation et de contribuer dans le développement du pays.

En peut avant, la présidente de l’Institut for Womens Heath en Amérique, Valérie Huber, a salué le fait que Burundais a choisi de mettre en avant Dieu dans tout ce qu’ils font. Elle a demandé aux leaders qui étaient présents à prendre comme modèle Moïse et à rester fidèles dans leurs fonctions respectives. Ces derniers doivent exercer leurs fonctions conformément à la volonté divine, choisir de bons conseillers pour leur montrer ce qui ne va pas ou leur côté faible afin de trouver des voies de sortie. Selon elle, un bon leader est celui qui manifeste l’humilité dans ses responsabilités quotidiennes. Elle indique, à ce propos, que l’humilité n’est pas une faiblesse, mais la volonté de travailler pour l’intérêt de tout le monde. Les leaders exemplaires doivent aussi faire la promotion du développement des filles et des femmes qui sont piliers du développement nationale mais aussi et surtout du développement des familles.

Elle a fait remarquer que lors des assemblées générales des Nations Unies, elle a conseillé aux autorités burundaises de se battre pour les coutumes et mœurs du Burundi et voter des lois tout en gardant la souveraineté. Elle a apprécié le Burundi qui a décliné le vote des lois en rapport avec l’homosexualité et l’avortement. Les leaders doivent aussi éviter le complexe d’infériorité pour promouvoir le développement du pays.

En se basant sur les saintes écritures tirées de l’Evangile selon Luc chapitre 12, verset 35-48, l’abbé Dieudonné Nibizi a montré que Dieu est souverain. Il est le tout puissant, il sait tout même ce que les yeux des hommes ne peuvent pas voir, c’est à dire ce qui est caché dans leurs cœurs. Pour cette raison, a-t-il indiqué, tout le monde doit se souvenir que Dieu est le créateur du Ciel et de la terre, du visible et de l’invisible. Nibizi souligne qu’il faut éviter d’oublier Dieu en se laissant emporter par les choses de la terre mais qu’il faut accorder à Dieu la place qu’il faut.

Vue partielle des participants

À l’endroit des leaders, le prédicateur leur a demandé à faire recours à l’intelligence et à la sagesse accordée par Dieu pour diriger le pays. Selon lui, ils doivent écouter la voix de Dieu, éviter le péché et être des intendants fidèles et avisés comme Dieu le souhaite. Ils doivent aussi rester fidèles aux engagements et servir convenablement la population.  Selon toujours l’abbé Nibizi ces mêmes leaders doivent être caractérisés par l’honnêteté, l’amour envers les dirigés, la compassion, la justice tout en évitant l’égoïsme.

Prenant la parole, le Chef de l’Etat a exprimé ses remerciements envers Valérie Huber en provenance d’Amérique pour ses riches conseils. Il lui a informé que le Burundi est en avant en matière de promotion des droits des filles et des femmes. Selon le numéro un burundais, la femme joue un rôle prépondérant dans le développement des foyers en particulier et du pays en général.  S’agissant de la sauvegarde des coutumes et mœurs du pays, l’homosexualité et l’avortement n’ont pas de place au Burundi étant donné que ce sont des actes qui sont contraires aux coutumes et mœurs du pays.

Concernant le choix des conseillers dignes de ce nom, le président de la République du Burundi a fait savoir qu’il y a ceux qui occupent des postes de conseillers mais qui ne le méritent pas. C’est ainsi qu’il a demandé aux leaders qui étaient présents de débuter l’année 2025 en changeant de mentalité et tout mauvais comportements pouvant nuire au développement national.  Il les a exhortés à éviter l’hypocrisie mais également à être des hommes et femmes honnêtes. Selon toujours le chef de l’Etat, les leaders doivent aussi éviter la paresse, la corruption, le mensonge. Ils doivent être des visionnaires pour cheminer vers un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.