BUJUMBURA, 16 jan (ABP) – La force de défense nationale du Burundi (FDNB) via son porte-parole, Gaspard Baratuza, a animé jeudi le 16 janvier 2025, un point de presse pour démentir les informations qui circulent sur les réseaux sociaux ternissant l’image des militaires burundais en mission de rétablissement de la paix en RDC.
Le porte-parole de la FDNB, a profité de cette occasion pour porter à l’opinion nationale et internationale que les militaires burundais déployés en RDC dans le cadre de coopération bilatérale exercent leur fonction avec professionnalisme et sans faille. Leur prestation est saluée par la population bénéficiaire qui vaque à ses activités quotidiennes sans crainte.
La FDNB condamne les auteurs des messages de haine et de dénigrement des soldats de même que les effectifs fallacieux de probables pertes en vies humaines des soldats déployés en RDC, pour démoraliser les militaires burundais. Il a expliqué que les images véhiculées n’ont que d’autres visées autres que ternir l’image du pays et que la grande partie de ces dernières ne sont pas de la FDNB. La FDNB rappelle aux militaires burundais à ne pas prêter oreilles aux manipulateurs et que le seul canal de communication militaire reste la hiérarchie de commandement. La FDNB réitère son engagement à restaurer la paix et la stabilité partout où elle sera appelée à intervenir.
Lors des questions, les journalistes ont demandé le nombre de soldats burundais qui ont déjà perdu la vie lors des récents combats qui ont eu lieu en RDC et le processus qui suit.
Le porte-parole de la FDNB a répondu que les chiffres postés sur les réseaux sociaux ne sont pas vrais. S’il advenait qu’un militaire burundais meure, son corps est rapatrié et sa famille est informée pour venir participer à son enterrement.
S’agissant des avantages tirés par le Burundi à travers cette coopération bilatérale entre le Burundi et la RDC, Baratuza a répondu que la frontière commune entre les deux pays est sécurisée. Si la paix et la sécurité règnent, il y a aussi la libre circulation des biens et des personnes et le climat d’affaires se voit amélioré. Concernant la population qui veut pratiquer les activités agricoles tout près du Camp de Mudubugu, il a répondu que c’est interdit expliquant que c’est un domaine militaire réservé aux activités d’entraînements militaires.