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Les jeunes qui œuvrent pour la préservation de la culture ont besoin d’être soutenus

ByAdministrateur

Jan 20, 2025
Jean d’Arc Niyongabo montrant les marionnettes utilisées par cette association

BUJUMBURA, 13 Jan (ABP) – La jeunesse burundaise engagéé dans la préservation de la culture burundaise demande d’être soutenue, afin de contribuer, car la culture permet le rayonnement du pays à l’international. Ce sont les propos de Jean d’Arc Niyongabo, président en même temps, directeur artistique de l’association ABASAMANDARI ASBL, basée à Bujumbura, lors d’une interview qu’il a accordée à l’ABP. Cette association regroupe de jeunes universitaires. Selon son directeur artistique cette association a été créée afin « de valoriser la culture burundaise et favoriser leur développement personnel et professionnel. »

Niyongabo a fait remarquer que des orientations dans ce secteur culturel sont nécessaires, des directives claires et une bonne orientation en matière de culture burundaise doivent être clairement définies afin d’orienter les personnes qui voudraient s’investir dans ce secteur. « Cette situation rend notamment difficile l’accès aux marchés pour les artistes, l’acquisition du matériel de production et la reconnaissance des œuvres », a-t-il fait remarquer.

Face à ces défis, Niyongabo appelle le gouvernement et les acteurs concernés à « renforcer leur soutien au secteur culturel par des financements, le développement d’infrastructures et le renforcement des capacités dans le domaine des arts et de la culture, afin de favoriser le rayonnement du Burundi à l’international. »

Cette association offre aux jeunes un espace d’apprentissage des arts (, tant écrits qu’oraux, et les encourage à transmettre ces savoirs afin de perpétuer les traditions ; 60 enfants ont été ainsi formés. À ce jour, l’association a produit quelque de 15 pièces de théâtre, et a participé à des événements internationaux au Rwanda, au Kenya et à Ouagadougou, a-t-on appris auprès de Niyongabo.