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Baisse de prix de certains produits vivriers malgré la flambée chez d’autres

ByAdministrateur

Jan 31, 2025
Pomme de terre

KAYANZA, 24 jan (ABP) – Les prix de certains produits vivriers ont sensiblement chuté au centre-ville de Kayanza. A titre d’exemple, le prix d’un kilogramme de pomme de terre oscille aujourd’hui entre 1 500 Fbu et 2 000 Fbu alors qu’il variait les semaines dernières entre 2 000Fbu et 3 200 Fbu en fonction de la variété.

Les vendeurs expliquent que cette baisse de prix est due au fait que les agriculteurs des communes Kabarore et Muruta sont en pleine campagne de récolte. Cela étant, une montée vertigineuse de prix s’observe pour d’autres denrées alimentaires telles que le riz, le haricot et la banane.

Au marché central de Kayanza tout comme dans la localité dénommée « Ku gisima » au cœur du centre-ville de Kayanza, le constat est que les prix ont sensiblement diminué pour certains produits vivriers. Ici, on citerait entre autres la pomme de terre, les oignons et les choux. A titre d’exemple, le prix d’un kilogramme de pomme de terre, variété dite « Mauve », a diminué passant de 3 000 Fbu à 1 500 Fbu.

Des oignons blancs

Quant à la variété dénommée « Kijumbu », un kilogramme coûte aujourd’hui 1 500 Fbu alors qu’il était à 2 000 Fbu. C’est au moment où le prix d’un kilogramme de pomme de terre des variétés dites « Mabondo » et « Victoria » a significativement chuté passant de 3 200 Fbu à 2 000 Fbu.

Mis à part cette culture vivrière, le prix des oignons a, lui aussi, connu une diminution passant de 2 500Fbu à 2000Fbu aujourd’hui. Pareille situation est également remarquable au niveau des légumes où un chou qui hier coûtait 2 000 Fbu s’obtient facilement à moins de 1 000 Fbu.

Certains vendeurs contactés s’inquiètent que cette baisse de prix soit due au fait que les commerçants d’autres provinces ne viennent pas dans ces communes pour s’en approvisionner suite à la pénurie du carburant.

Cependant, d’autres denrées alimentaires surtout le riz, le haricot et la banane ne cessent de connaître une montée vertigineuse de prix. L’explication des uns et des autres n’est autre que la pénurie du carburant surtout de type mazout tout en expliquant que le transport des marchandises coûte les yeux de la tête.

C’est dans cette optique que les commerçants de même que les acheteurs demandent au gouvernement de se pencher sur cette préoccupation afin d’éviter la montée exponentielle des prix.

Le directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage à Kayanza, M. Adelin Niyonsaba, exhorte les habitants de cette province à une bonne gestion de la production pour ne pas ouvrir la porte à la faim.