BUJUMBURA, 30 jan (ABP) – Les plantes devenues vulnérables aux maladies et celles-ci nécessitent des traitements pour avoir un bon rendement, a indiqué le Directeur de la protection des végétaux, au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, Mme Goreth Itangishaka, lors d’un entretien avec l’ABP mardi le 28 janvier 2025.
Selon elle, avant de pratiquer toutes sortes de cultures, les agriculteurs doivent commencer par s’informer sur les catégories de maladies qui les attaquent et connaître leurs traitements.
Parmi celles-ci, elle a signalé les maladies fongiques dont les champignons responsables de nombreuses maladies cryptogamiques. Les symptômes caractéristiques sont les taches sur les feuilles, la pourriture, les ulcères, l’enroulement de feuilles et les verrues. Les taches vont s’étendre et provoquer un dessèchement des feuilles. Comme traitement, a-t-elle indiqué, il faut des produits phytosanitaires appartenant au groupe des fongicides comme par exemple le beulate pour l’enrobage des plantes.
Elle a en outre signalé les maladies virales comme la mosaïque caractérisée par la juxtaposition sur les feuilles de zones vert foncé, quelquefois la totalité de la feuille peut jaunir. Comme traitement, il faut faire disparaître tous les individus malades afin de préserver les sains. Les maladies virales, une fois déclarées, la plupart ne sont pas curables, selon Mme Itangishaka.
Enfin, les maladies bactériennes qui sont causées, selon elle, par des insectes qui provoquent des dégâts par consommation du végétal ou un affaiblissement de la plante par ponction de la sève. Les exemples sont les nécroses et les brûlures, les taches huileuses ou la pourriture molle, les galles ou les tumeurs. Leur traitement est, selon elle, d’éviter l’excès d’humidité, pratiquer la rotation culturale, désinfecter le sol par traitement vapeur-solarisation, utiliser des variétés résistantes et arracher des plants malades dès l’apparition des premiers symptômes.