BUJUMBURA, 2 avr (ABP) – Le ministre des Affaires de la communauté est africaine, de la Jeunesse, des sports et de la culture, Gervais Abayeho, a procédé le mardi 1er avril 2025 à l’inauguration d’un dojo national (salle d’arts martiaux) de la Fédération burundaise de Karaté (FEBUKA) en mairie de Bujumbura. Ce projet a été financé par l’Ambassade de France au Burundi, en collaboration avec le Comité National Olympique du Burundi (CNO).
Les cérémonies ont vu la participation de l’ambassadeur de France au Burundi, de la présidente du Comité national Olympique (CNO), du maire de la ville de Bujumbura et du président de la FEBUKA.
Dans son allocution, Lydia Nsekera, la présidente du CNO, a fait savoir que l’inauguration de ce dojo de karaté est bien plus qu’un simple événement : c’est un symbole d’une vision partagée et d’une coopération fructueuse entre plusieurs acteurs engagés dans la promotion du sport.
Elle a salué l’engagement du gouvernement du Burundi en faveur du sport, notamment en octroyant à la FEBUKA ce terrain d’un demi-hectare. Elle a profité de cette occasion pour solliciter le maintien du budget alloué aux activités sportives.
Selon Nsekera, la participation active de la jeunesse pour atteindre les objectifs de la vision 2040-2060 du Burundi nécessite que le pays ait des jeunes en bonne santé, disciplinés, courageux, et possédant des valeurs telles que l’amitié, le respect, l’excellence et le fair-play. Elle a souligné que toutes ces valeurs s’épanouissent dans le sport.

Pour l’ambassadeur de France au Burundi, Sébastien Minot, l’inauguration de ce dojo est le fruit de la coopération entre la France et le Burundi. Il a ajouté que le Burundi se dote ainsi d’un espace capable d’accueillir des compétitions internationales dans divers sports de combat, mais aussi dans d’autres disciplines comme le badminton, le volleyball ou le tennis de table.
Il a rappelé que cette infrastructure a été construite dans le cadre du Projet pour l’émergence et la promotion des sportifs au Burundi (PEPS) de l’ambassade de France au Burundi. Ce dernier vise à renforcer la présence des athlètes burundais dans les compétitions sportives internationales à l’horizon 2026 grâce à l’expertise internationale.
Minot, a salué l’engagement de la FEBUKA, qui œuvre sans relâche pour structurer et développer cette discipline au Burundi. Selon lui ce dojo sera également le théâtre de nombreuses victoires et d’instants de passion sportive, inspirant la génération actuelle et future à aspirer à l’excellence et à faire rayonner le sport burundais au-delà de ses frontières.
Prenant la parole, Abayeho a déclaré que ce bâtiment est le fruit d’une coopération exemplaire entre plusieurs partenaires partageant un même objectif : le développement du sport au Burundi.
« C’est grâce à cet élan de coopération, conjugué à notre souci d’unir nos efforts pour le développement du sport au Burundi, que le projet de construction d’un grand dojo présenté par le président de la Fédération de karaté a été reçu avec enthousiasme », a-t-il déclaré.
Il a indiqué que son ministère a attribué un terrain d’un demi-hectare pour manifester son engagement à concrétiser ce projet. Il a ensuite souligné que dans cette dynamique, une chaîne de partenariats s’est formée réunissant la Fédération de karaté, le ministère en charge des sports, le comité national olympique et l’ambassade de France au Burundi.
Il a félicité la FEBUKA pour cette grande vision, remercié le comité national olympique pour son rôle moteur dans le développement du sport au Burundi et exprimé sa gratitude à l’endroit de l’ambassade de France au Burundi, dont l’implication pour le développement du sport au Burundi est de plus en plus visible et appréciée. Il l’a, en outre, exhorté à poursuivre et à élargir ce type d’appui à d’autres disciplines sportives et à d’autres secteurs de développement, car le Burundi accuse un manque criant d’infrastructures sportives.
Abayeho n’a pas manqué d’interpeller d’autres fédérations sportives en les encourageant à emboîter le pas à la fédération de karaté et à poursuivre ce bon exemple afin de contribuer à la promotion du sport au Burundi.
Ces cérémonies d’inauguration ont été animées par des activités de démonstration par les disciplines de Judo, Taekwondo, Badminton, Tennis de table et Boxe.

Rappelons que ce dojo a été construit pour un budget de 100 mille euros.