MURAMVYA, 7 juil (ABP) – Le chef de l’État burundais, Évariste Ndayishimiye, accompagné de son épouse Angéline Ndayishimiye, a lancé le lundi 7 juillet la récolte des pommes de terre cultivées sur un domaine public situé sur la colline Mpehe, en zone Bugarama, commune Muramvya, province de Gitega (centre du pays), a constaté l’ABP sur place.
Le président Ndayishimiye a profité de cette occasion pour adresser un vibrant appel à tous les Burundais en âge de travailler afin qu’ils s’investissent activement dans l’agriculture, qu’il a qualifiée de pilier fondamental du développement national.
Il s’est dit satisfait du rendement observé : à partir de 4,5 tonnes de semences plantées sur 2,31 hectares, la récolte attendue dépasse les 50 tonnes de pommes de terre. «Vous comprenez le bénéfice attendu ? », a-t-il lancé aux journalistes, illustrant ainsi la rentabilité potentielle d’une exploitation agricole bien gérée.
Selon le chef de l’Etat, la terre est la principale richesse que Dieu a confiée à l’être humain pour qu’il puisse en tirer son développement. Il a déploré le manque d’exploitation des terres dans le passé, tout en saluant une prise de conscience croissante chez les citoyens, qui se mobilisent désormais pour valoriser aussi bien les terrains publics que privés. Dans cette dynamique, il a affirmé que tous les domaines publics non exploités seront désormais attribués à ceux qui souhaitent les mettre en valeur.
S’adressant aux fonctionnaires, le président a recommandé une répartition équilibrée du temps quotidien : huit heures pour le travail administratif, huit heures pour l’agriculture, et huit heures pour le repos. Selon lui, cette approche pourrait permettre d’atteindre la vision d’un Burundi émergent bien avant l’échéance de 2040.
Enfin, le couple présidentiel a également fait visiter son champ de blé à Mpehe, couvrant une superficie d’environ trois hectares, qui devrait produire près de sept tonnes dès cet été.